Le biophoton (du grec βιο signifiant « vie » et φωτο voulant dire « lumière »)
est un photon d'origine biologique n'étant pas issu
de produits d'une réaction enzymatique spécifique.
Il s'agit donc d'une chimiluminescence d'origine biologique qui se distingue
de la bioluminescence par son absence de mécanisme
enzymatique dédié et par une magnitude ou intensité ultra-faible (de
l'anglais, ultra-weak
spontaneous photon emission, ou parfois plus simplement ultra-weak photon emission). Fritz-Albert
Popp, inventeur du terme, définit les biophotons par l'intensité de
leur émission à la surface des tissus vivants, qui est de l'ordre de 10 à 1000
photons par centimètre carré et par seconde1.
La biophotonique concerne l'étude, la recherche et
l'utilisation des connaissances sur les biophotons. Les recherches portent le
plus généralement sur des points fondamentaux debiophysique et des sujets qui s'y rapportent — par
exemple, le métabolisme et la croissance
et différenciation de la cellule, les relations entre la « luminescence retard » et le spectredes
émissions lumineuses en biochimie des macromolécules de tissus vivants, etc.
La magnitude typique des biophotons dans les spectres visible et ultraviolet est au maximum de l'ordre de quelques
centaines par centimètre carré de surface et par seconde, c'est-à-dire bien
plus faible que celle de la bioluminescence typique, mais plus forte qu'en thermodynamique dans le cas des corps noirs.
Dans un premier temps, la détection de ces photons a été rapportée par
Fritz-Albert Popp grâce au développement de tubes
photomultiplicateurs de
sensibilité accrue et au bruit de fond amoindri. Cependant, avec cette
technique seuls des échantillons biologiques de petite dimension tels que des
fragments de tissus cellulaires ou des graines pouvaient être analysés. Avec le
développement de capteurs CCD et
de lentilles optiques de performances accrues, Masaki Kobayashi du Tohoku Institute of Technology à Sendai au Japon a réussi à photographier
l'émission de biophotons macroscopiquement à la surface d'individus au repos
avec des temps d'exposition de moins de 20 minutes2.
Ceci a permis pour la première fois de confirmer une corrélation entre activité
métabolique et émission de biophotons indépendante de la température et de
l'émission de rayonnements infrarouges, peut-être corrélée aussi à la présence
defluorochromes dans les tissus.
Les biophotons ont été utilisés sous le régime de Staline pour le diagnostic du cancer avec, apparemment un tel succès, qu'Alexander Gurwitsch, inventeur de la méthode, a
été doté du Prix Staline,
bien que la méthode n'eût pas encore été expérimentée à l'Ouest. Cependant, plus
récemment il a été prétendu qu'en « récoltant l'énergie des
biophotons » de supposées « cures » naturelles contre le cancer seraient
possibles3,4.
Les produits commercialisés et les services basés sur ces dernières prétentions
sont à l'heure actuelle à être considérés au mieux en tant que pseudo-science sans fondements.
[masquer]
·
3 Hypothèses sur la communication cellulaire
Dans les années 1920,
l'embryologiste russe Alexander Gurwitsch découvre une émission
« ultra–faible » de photons ultra-violets par les tissus vivants. Il
appelle cette radiation« mitogenetic rays » (rayons mitosiques) car il suppose
qu'elle a un effet stimulant sur la division cellulaire. Cependant, bien que la
croissance cellulaire puisse être stimulée par irradiation à des puissances
supérieures, le fait que ces résultats ne soient pas reproductibles fait naître
un scepticisme général sur les travaux de Gurwitsch.
Pourtant, en 1953, Irving Langmuir reprend les idées de Gurwitsch.
À la fin du xxe siècle,
Anna (la fille de Gurwitsch), Colli, Quickenden et Inaba reprennent les
recherches, chacun séparément, en s'appuyant sur le phénomène plus neutre de la
chimiluminescence biologique faible ou de la bioluminescence ultra–faible.
L'hypothèse de base qu'ils ont tous adoptée est que le phénomène est produit
par des processusd'oxydation rares
et des réactions sur des radicaux.
De par sa nature oxydante dont tirent leur
énergie la plupart des êtres vivants, la biosphère est le siège, au sein des cellules et
au cours de la respiration,
de nombreuses réactions spontanées donnant naissance à des radicaux libres issus de la ionisation de l'oxygène. Ces ions très
réactifs finissent pour la plupart incorporées dans les molécules d'eau
environnantes sous forme de peroxyde d'hydrogène, molécules qui sont
détoxifiés au sein des cellules par les catalases et les peroxydases.
Un certain nombre de radicaux libres peuvent cependant réagir avec des acides gras ou avec les acides aminés
aromatiques des
protéines, puis après interaction avec un fluorochrome émettre des biophotons.
Ces réactions conduisent généralement à la
formation d'un état d'ionisation à spin triplet5 qui
libère un photon en retournant à son état d'origine d'énergie inférieure selon
un schéma proche de la phosphorescence.
Ces réactions contribuent à l'émission spontanée des biophotons comme le suggèrent des études qui
mettent en lumière que leur émission peut être atténuée par un appauvrissement
en antioxydants6 ou
par l'addition de dérivés du carbone7.
Cette idée est confortée par des études indiquant que l'émission peut être
augmentée par addition de ROS (Reactive Oxygen Species)8.
Étant donné qu'on observe une bioluminescence
visible dans de nombreuses bactéries et autres cellules,
on peut imaginer qu'un nombre extrêmement faible de photons de labioluminescence
ultra–faible est simplement
un sous-produit du métabolisme
cellulaire (les
chiffres correspondent à peu près à un photon unique par cellule et par mois en
admettant un diamètre cellulaire de 10 micromètres).
On pense que le métabolisme cellulaire évolue
par étapes, chacune mettant en jeu une petite quantité d'énergie (voir ATP). En admettant une partie de hasard, en accord avec les
lois de la thermodynamique (et de la statistique),
on peut penser que quelques étapes aberrantes peuvent apparaître de temps à
autre, et de ces « états interdits », en raison du déséquilibre
énergétique physicochimique, un photon peut être émis.
En biologie moderne, on peut souvent
bénéficier d'un bon modèle statistique en raison du grand nombre de molécules
en interaction. Dans la théorie du chaos,
par exemple, on estime souvent que le hasard
apparent des systèmes est dû
à ce que nous ne connaissons pas le système d'ordre supérieur duquel le système
étudié est un élément. Ceci a conduit les spécialistes des grands nombres à utiliser les statistiques pour
expliquer que des données apparemment au hasard sont des effets secondaires de
la distribution des probabilités.
Dans les années 1970,
le professeur Fritz-Albert
Popp, alors assistant, et son équipe de recherche de l'université de Marbourg (Allemagne) montra que
l'émission couvrait un large spectre de longueurs d'onde,
de 200 à 800 nm.
Popp avança que la radiation devait être à la fois semi–périodique et cohérente. Cette hypothèse n'a pas rencontré
beaucoup de succès parmi les scientifiques qui avaient étudié le dossier.
Pourtant, Popp et son équipe ont construit, testé, déposé et mis sur le marché un appareil pour
mesurer les émissions debiophotons et
déterminer ainsi la maturité et la valeur nutritive des fruits et légumes.
Les Russes, les Allemands, et d'autres
spécialistes en biophotonique,
adoptant souvent le terme de « biophoton » de Popp, ont bâti une théorie — comme
Gurwitsch — prévoyant que les biophotons pouvaient être impliqués dans
différentes fonctions de la cellule, comme la mitose, et même qu'ils pouvaient
être produits et détectés par l'ADN du noyau cellulaire.
En 1974, le docteur V.P.Kazmacheyev annonça que son équipe de recherche de Novossibirsk avait détecté des communications
inter–cellulaires établies au moyen de radiations debiophotons9.
Les promoteurs de cette théorie prétendent en
plus que des études ont montré que des cellules endommagées émettaient plus de biophotons que des cellules saines et que des
organismes lésés émettaient de la même façon une lumière plus intense, ce qui a
été interprété comme une sorte de « signal de détresse ». Cependant
cette interprétation est sujette à débat car les cellules lésées sont également
le siège d'un métabolisme accru qui résulte en un plus grand stress oxydant,
ce qui en fin de compte est l'ultime source de l'émission des photons. L'étude
publiée par Masaki Kobayashi et ses collaborateurs en juillet 2009 a démontré
que si l'émission de biophotons est bien liée au métabolisme, elle n'est pas
corrélée topologiquement à la température ni à l'émission de rayonnements
infrarouges. En effet, contrairement à ce qui a été constaté en
imagerie infrarouge lors de l'analyse, le torse produit une émission moindre de
biophotons que le visage, ce que les auteurs expliquent par un taux de mélanine, un fluorochrome,
différent, moindre sur le torse que sur le visage. Si cette hypothèse est
correcte ce serait la preuve que le stress oxydant et les réactions résultant des radicaux libres ne se traduit pas systématiquement par
une émission de biophotons mais que celle-ci requiert la présence de facteurs
additionnels pour se manifester de cette forme. Que cela constitue un
« signal de détresse » ou plus simplement un bruit de fond résultant
de réactions biochimiques exacerbées reste donc encore à être démontré10.
Une des hypothèses avancées est que cette
forme de communication apparaît lorsque plusieurs organismes
unicellulaires s'unissent
pour former un organisme plus complexe et utilisent les biophotons comme une sorte de système nerveux primitif[réf. nécessaire]. Cette hypothèse a
cependant été invalidée lorsqu'il a été constaté que d'ordinaires bactériesémettent
également des biophotons11,
ce qui renforce la thèse simplement métabolique et liée au stress oxydant.
Selon une autre hypothèse12,
cette forme de signal biophotonique, ayant son origine dans le sang, continue
de jouer un rôle dans la réception, la transmission et le traitement des
informations électromagnétiques.
Ces hypothèses laissent entendre que les biophotons sont importants dans le développement
des structures organiques complexes telles que les organes ou les organismes.
Pourtant, en raison des difficultés que l'on rencontre pour isoler les effets
pressentis des biophotons parmi les nombreuses autres
interactions entre molécules, on ne peut pas établir de théorie facilement vérifiable.
Concernant le rôle joué par les biophotons, on peut également
signaler l'objection suivante : la plupart des organismes baignent dans de
la lumière (lumière du jour, ou même lueur nocturne) dont l'intensité,
relativement très forte, parasite l'émission ultra–faible de biophotons rendant ainsi toute forme de communication
impossible. Bien que ceci n'empêche pas un biophoton de se signaler dans des séquences de longueurs d'onde spécifiques, ou d'être opérationnel
dans les tissus profonds isolés de la lumière — dans
le cerveau humain, par exemple, qui contient des protéines photosensibles — il reste bien peu d'arguments dans
la littérature scientifique pour défendre l'existence d'un tel système de
communication.
|
Cet article est une ébauche concernant une personnalité
russe et la biologie. Vous pouvez partager vos connaissances en
l’améliorant (comment
?) selon les recommandations des projets correspondants. |
Alexandre
Gourvitch
Données clés |
|
Naissance |
Poltava, près de Kharkov (Ukraine) |
Décès |
Moscou (Russie) |
Champs |
|
Renommé pour |
théorie des champs
morphogénétiques, rayonnement
mitogenetique |
Alexandre Gavrilovitch Gourvitch (Александр
Гурвич en russe, Alexander Gurwitsch dans la transcription allemande), né le26 septembre 1874 à Poltava en
Ukraine, mort le 27 juillet 1954 à Moscou,
est un biologiste russe à l'origine de la théorie deschamps
morphogénétiques et de
la découverte du biophoton1.
Gurwitch est le fils d'un juriste provincial
de confession juive. Sa famille est dynamique artistiquement et
intellectuellement. Gurwitch décide d'entamer des études en médecines après
avoir échoué son entrée à l'école de peinture.Il développe ses premières
recherches au laboratoire de Karl Wilhelm von Kupffer, puis se spécialise dans
l'embryologie et publie son premier rapport scientifique en 1895, soit à l'âge
de 21 ans. Il est diplômé à l'université de Munich en 1897. Alexandre Gourvitch
a été en avance sur son temps dans son intérêt pour les découvertes de
propriétés sur l'embryon. Ce sera la ténacité de sa fille, le
professeur Anna Gurwitsch,
qui aboutira grâce au photomultiplicateur à la confirmation du phénomène de biophotons en 1962. Les observations seront à
nouveau confirmées dans un laboratoire occidental par Terence
Quickenden et Shane Que Hee en 19742. Ces études
resteront peu connues.
Les recherches de Gurwitsch connaissent un
regain d'intérêt dans le domaine des théories de la vie, mais toujours en marge
de la science comme par exemple dans les travaux du DrRupert Sheldrake.
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De l'ADN moléculaire à l'ADN vibratoire
Alain Boudet
Dr en Sciences Physiques, Thérapeute
psycho-corporel, Enseignant
1. La molécule d'ADN et le code
génétique
2. L'ADN et ses modes d'expression
3. Architecture et structure de
l'ADN
4. La musique de l'ADN et des protéines
7. Les niveaux
vibratoires de l'ADN
Résumé: Depuis une centaine d'années, des scientifiques de plusieurs
pays (Gurwitsch, Kaznacheev, Gariaev, Inaba, Popp, et d'autres) ont montré que
les organismes vivants émettent de la lumière (biophotons) à très faible
intensité. Tel un laser, l'ADN est à la fois la source et le lieu de stockage
de ces photons. L'ensemble des biophotons de l'organisme constitue un champ
cohérent porteur d'information, sous forme d'hologrammes, qui dirige les processus
vitaux de l'organisme et maintient son intégrité. Grâce à ces rayonnements, les
cellules communiquent entre elles et envoient des informations sur leur état
énergétique et sanitaire. D'autres informations constituent un code génétique
électromagnétique holographique qui assure et coordonne le développement de
l'organisme. Cela explique des phénomènes inexplicables par la génétique
moléculaire comme la différentiation des cellules. Des applications pratiques
de ce phénomène ont été conçues pour évaluer la qualité des aliments et
améliorer l'état de santé des êtres vivants par des techniques non
destructrices.
Depuis la découverte de l'ADN dans les années
1950, sa présence dans le noyau de nos cellules est bien connue, ainsi que sa
fonction comme support du code génétique (voir première partie, La molécule d'ADN et le code
génétique). Les enseignements universitaires et les médias diffusent
abondamment les représentations de la constitution chimique et de la structure
de cette molécule, faites de 2 brins enroulés en une double hélice. Pourtant,
ce n'est là qu'un aspect limité de l'ADN.
Dans les articles 2 et 3 de cette série, j'ai
présenté des descriptions complémentaires qui montrent que l'expression du code
génétique est sous le contrôle d'autres facteurs et que son rôle doit être
nuancé. Ces études novatrices sont toutefois encore issues de la représentation
habituelle moléculaire de l'ADN et des gènes.
Dans le 5e article de cette série, dépassant ce
cadre, nous avons découvert la constitution électrique de l'ADN. Une molécule y
est vue comme un assemblage d'atomes où chaque atome est constitué d'un noyau
chargé d'électricité positive et d'électrons de charge négative qui gravitent
autour. Une molécule est donc un volume plein d'électricité. Cette électricité
est responsable des interactions d'attirance et de rejet entre molécules. Nous
avons décrit ces influences électriques dans leur aspect statique ou
stationnaire.
Dans le présent
article, nous poursuivons la description de la nature électrique de la molécule
d'ADN, cette fois dans son aspect dynamique, producteur de rayons électromagnétiques
et d'échanges entre les atomes et les molécules. Nous montrons comment par ces
échanges les molécules reçoivent et émettent des informations et comment
certaines de ces informations constituent un code génétique complémentaire de
nature électromagnétique.
La science physique a établi que toute matière
est constituée d'atomes dont la position peut être fixe comme dans les solides,
ou en mouvement comme dans les liquides et les gaz (voir Géométrie cristalline). Elle précise que dans
les solides, la position fixe n'est qu'une moyenne et que les atomes oscillent
autour de cette position moyenne. Ils sont en perpétuelle vibration. La matière,
bien loin d'être inerte, est le siège de mouvements intenses de ses atomes et
des charges électriques dont ils sont constitués. De ce fait,
elle émet en permanence un ensemble de rayonnements électromagnétiques de
fréquences variées.
Les atomes vibrent plus ou moins fortement
selon leur température. On peut même dire que c'est la force de cette vibration
qui crée la chaleur. Par sa température
même, tout objet est émetteur de rayonnements calorifiques. Ce sont des rayonnements électromagnétiques dont les fréquences
sont situées dans la gamme de l'infrarouge, ce qui signifie qu'elles sont
inférieures à celles du rouge visible. Un exemple commun est celui des
chauffages électriques à réglettes qui chauffent en émettant de la lumière
infra-rouge non visible, accompagnée d'un peu de lumière rouge. On les voit
donc rougir quand ils chauffent.
Pour afficher le panorama des ondes
électromagnétiques et de leurs fréquences, cliquez ici:
De même, les organismes vivants à sang chaud, animaux et corps humains,
produisent leur propre chaleur interne qui rayonne tout autour de leur peau. De ce fait, ils émettent des
rayons infrarouges. On peut les détecter à distance avec des lunettes
détecteurs d'infrarouges et on peut ainsi photographier les corps chauds la
nuit avec une caméra à sensibilité infrarouge. Cela indique que les rayons
infrarouges émis parviennent au moins jusqu'à la caméra. Ils sont bien réels et
très courants.
Aussi, énoncer que la matière
émet de la lumière et d'autres rayons électromagnétiques n'a rien de nouveau ni de surprenant. Cela n'empêche pas de s'en
émerveiller. Sous l'effet de la chaleur, les atomes vibrent indépendamment les
uns des autres de sorte que les rayons émis ne sont ni coordonnés ni
synchronisés les uns avec les autres. On dit que ces rayonnements sont incohérents. Ils sont comme une
multitude de personnes dans une foule qui parlent indépendamment les unes des
autres et créent un brouhaha.
Or, depuis environ une centaine d'années, des
chercheurs ont découvert que les organismes vivants émettent également des
rayonnements cohérents ou partiellement cohérents, comme des
chanteurs qui participent à la même œuvre musicale. Bien que les rayons
proviennent de différents groupes d'atomes, et de différentes cellules, ils
sont coordonnés et synchronisés. C'est ce caractère de cohérence, ou si vous préférez, de coordination, qui est remarquable
et novateur. En réalité, il a été signalé dès les années 1920, mais il n'a pas
reçu d'audience large, y compris auprès de la plupart des scientifiques.
L'objet de cet article est de contribuer à combler cette lacune, dans une
modeste mesure, en puisant dans les écrits d'auteurs spécialisés et assez
difficiles à comprendre, auxquels j'ai emprunté.
Voici l'histoire de la découverte des rayonnements
électromagnétiques cohérents dans les organismes vivants.
Merci à Wikipédia
L'histoire scientifique moderne de ces
rayonnements commence en 1922 avec un biologiste russe, Alexander Gurwitsch (1874 - 1954). Il observe des cellules
d'une tige d'ognon [note: orthographe révisée 1990] au stade de leur division en deux cellules-filles, selon le
processus habituel de croissance des organismes, processus appelé mitose par les biologistes. Or il constate que
cette division est plus intense si la tige est placée à proximité d'un autre
plant d'ognon. Il doit donc exister une sorte de rayonnement émis par le plant
et reçu par l'autre, qu'il nomme radiation
mitogénétique.
Afin de vérifier cette hypothèse, il cherche à
déterminer la nature de cette radiation. Il effectue alors de nombreuses
expériences et interpose des écrans divers entre les plants d'ognons. Il
observe que la multiplication cellulaire s'arrête si on interpose une lame de
verre. Par contre, avec une lame de quartz, elle continue. Il en déduit que la
longueur d'onde de la radiation se situe dans le domaine de l'ultraviolet (de
l'ordre de 260 nm), qui est arrêté par le verre mais pas par le quartz.
Il en conclut que les cellules
d'ognons émettent un rayonnement ultraviolet qui déclenche la multiplication cellulaire. Ce rayonnement est de
très faible intensité, difficilement détectable avec les appareils de l'époque.
Mais ses expériences ont été confirmées par la suite dans les laboratoires
Siemens à Berlin par T. Reiter et Dennis Gabor, prix Nobel de physique en 1971.
Le rayonnement ultraviolet est un rayonnement électromagnétique dont les fréquences sont supérieures
au violet de la lumière visible. Les ondes électromagnétiques en général peuvent
aussi être décrites sous forme de particules de lumière, les photons (voirPhysique
quantique). Comme les photons des ognons proviennent d'un organisme
biologique, ils ont par la suite été nommésbiophotons par F.A. Popp.
En 1954 - 55, des physiciens nucléaires
italiens (L. Colli et U. Facchini)
mettent en évidence que des plantes (froment, haricots, lentilles, orge) en
phase de germination, émettent un rayonnement. Ils le détectent dans
l'obscurité complète au moyen d'un appareil perfectionné pour cette époque, unphotomultiplicateur très sensible.
Le rayonnement, bien net, se situe dans la
gamme de la lumière visible, du vert au rouge. De ce fait, le phénomène
d'émission est nommé luminescence,
oubioluminescence, ou émission spontanée de lumière. Les chercheurs ne prolongent pas leurs recherches, occupés par
d'autres sujets. Ils ignoraient probablement celles de Gurwitsch, antérieures
de 30 ans, et n'en ont pas saisi l'importance.
Dans les années 1950 - 60, plusieurs groupes
de scientifiques russes étudient la présence de rayonnements et leur nature
dans une centaine d'organismes vivants différents. Les organismes choisis vont de l'algue, la levure et la bactérie
aux organismes supérieurs des plantes et des animaux. Là aussi, les
rayonnements détectés se situent dans la gamme de la lumière visible. Ils sont
extrêmement faibles en intensité, de sorte que seuls
des photomultiplicateurs très sensibles peuvent les mettre en évidence et les
mesurer. Les chercheurs les qualifient de luminescence ultra-ténue.
A partir de 1963, leurs articles paraissent
dans la revue scientifique russe Biofyzica,
traduits ensuite en anglais. Les observations sont donc bien documentées et
référencées. Ils en concluent que toutes les plantes et tous les vertébrés de toutes les espèces
manifestent de la luminescence. Elle a été mise en
évidence seulement dans un tiers des organismes inférieurs (algues, bactéries,
levures et insectes). Toutefois par la suite, d'autres chercheurs ont détecté
une luminescence même dans les organismes qui n'en montraient pas avant, tout
simplement parce qu'ils ont employé des détecteurs plus sensibles, que les
nouvelles technologies de fabrication de photomultiplicateurs mettaient à leur
disposition. Il est maintenant reconnu que l'émission photonique est un caractère général des organismes
biologiques.
D'une espèce à une autre, l'émission
photonique varie par son intensité,
étant plus forte pour les organismes supérieurs. Une émission comporte un
éventail (un spectre) de fréquences différentes, qui lui confère une couleur. Le spectre
de fréquence est lui aussi variable d'une espèce à l'autre.
Pour les lecteurs qui aimeraient avoir des références concrètes,
citons quelques-uns de ces chercheurs russes: il y a le professeur Anna
Gurwitsch, une fille de Alexander, et aussi A.Sh. Agaverdiyev, S.V. Konev, T.I.
Lyskova, T.G. Mamedov, G.A. Popov, B.N. Taruzov, V.A. Veselovskii, A.I.
Zhuravlev.
Le système de communication par rayonnement
photonique est abondamment utilisé par les plantes, comme par exemple les tiges
d'ognon, mais également par les animaux.
C'est un fait avéré que les abeilles ou les termites d'un même groupe communiquent entre
eux. Des chercheurs ont mis en évidence que cette communication s'effectuait
par des signaux électromagnétiques.
On sait aussi que des insectes peuvent communiquer entre eux sur de
longues distances en émettant des odeurs, des molécules appelées phéromones.
C'est ainsi que des papillons de nuits mâles et femelles peuvent se
rejoindre même s'ils se trouvent à des kilomètres. Or le biologiste P.S. Callahan a découvert qu'ils localisaient ces
phéromones en détectant les photons qu'elles émettent dans la longueur d'onde
des infra-rouges.
La communication par des biophotons a
été vérifiée entre cellules nerveuses par le biochimiste Helmut
A. Fischer. Il a montré que ce processus se produisait en complément des
transmissions par médiateur chimique entre les synapses, ces prolongements
tentaculaires des cellules. (Photons as
transmitters for intra- and intercellular biological and biochemical
communication, The construction of a hypothesis, H.A. Fischer, dans Electromagnetic Bio-Information, 1989,
Urban & Schwarzenberg)
Expériences de VP Kaznacheev
Merci à Tom Bearden
Dès 1974, le docteur Vlail P. Kaznacheev (ou Kaznacheyev)
et son équipe de recherche (S. Stschurin, L. Michailova, etc.) à
l'Institut de médecine clinique et expérimentale de Novosibirsk en Russie,
mettent en évidence des communications photoniques entre les cellules.
Des cellules sont placées dans un tube scellé
où elles baignent dans une solution nutritive. A proximité se trouve un autre
tube scellé avec des cellules provenant du même tissu biologique. Lorsqu'on porte atteinte à l'une des
cultures, par un virus ou un empoisonnement, on constate que les cellules du
flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du
flacon, deviennent malades à leur tour. C'est donc la preuve que les cellules
envoient des informations aux autres cellules.
Les conditions de succès de cette expérience
sont les suivantes. Elle a lieu dans l'obscurité. La fenêtre optique entre les
deux tubes doit être en quartz. La durée du contact doit être supérieure à 4 ou
5 heures et si possible 48h. L'effet se manifeste au bout de 18 heures environ
dans 70% des cas. Il n'a pas lieu si la fenêtre optique est en verre, qui
arrête les ultraviolets. Après plus de 12'000 expériences, ces chercheurs ont
montré que la communication entre cellules était effectuée par l'intermédiaire
de radiations ultraviolettes de longueur d'onde
220 nm à 360 nm (référence, en russe: V.P. Kaznacheev, L.P.
Mikhailova, Ultraweak Radiation in Cell Interactions, 1981, Nauka - Voir Tom Bearden, Extraordinary biology).
Au cours de recherches récentes, le
biologiste russe Alexander B.
Burlakov et ses collaborateurs
(de la Faculté de biologie, Université de Moscou) ont observé que des œufs de poisson communiquent
entre eux par photons. Pour cela, ils ont fait l'expérience suivante.
Expérience de Burlakov: Les œufs de
poisson communiquent à travers la fenêtre de quartz
Merci à Wolfgang Lillge
Deux boites hermétiques en verre sont placées
l'une au-dessus de l'autre, et séparées par une fenêtre, toujours en quartz.
Chacune des boites contient des œufs de poisson fécondés (de loches) dans des
stades divers de croissance. Au bout 20 à 24 h, on observe que les œufs se sont
influencés dans leur croissance. Cette influence varie selon leurs stades
respectif de développement. Si la différence d'âge n'est pas trop grande, le
développement des œufs plus jeunes est accéléré. Si par contre la différence
est grande, les œufs jeunes sont retardés dans leur croissance, ils peuvent
subir des déformations et une proportion d'entre eux meurent. Aucune influence
n'a lieu si la fenêtre est en verre.
Dans ce cas, on a non seulement la preuve du
rayonnement, mais en plus, les influences manifestées montrent que le
rayonnement transporte des informations génétiques reçues et incorporées par
l'œuf récepteur, sans aucune modification chimique du génome.
Dans une suite de ces expériences, Burlakov
insère certains filtres optiques de différentes longueurs d'onde et des
polariseurs entre les deux boites. Cela provoque des altérations des poissons, par exemple des larves à têtes multiples, à cœurs multiples,
etc. Insérant d'autres filtres, il a pu rétablir correctement le programme
génétique normal et les difformités ont disparu.
Sources: Distant wave-mediated
interactions in early embryonic development of the loach Misgurnus fossilis L., A. B. Burlakov, O. V. Burlakova et V. A.
Golichenkov, Russian Journal of Developmental Biology, 2000, 31, 5, 287; Biophotonic patterns
of optical interactions between fish eggs and embryos, Lev V Beloussov, AB Burlakov, N N
Louchinskaia, Indian journal of experimental biology 2003, 41, 5, 424; Biophysics and the
Life Process, Wolfgang Lillge, 21st Century, Summer 2001
Les mécanismes de ce transfert génétique vont
devenir plus compréhensibles avec les travaux de Gariaev exposés plus
bas. Mais tout d'abord, affinons notre compréhension des biophotons émis par
les organismes, grâce aux travaux de F.A. Popp.
Un biophysicien russe [Zhuravlev, 1972]
et un chimiste américain [Seliger, 1975] énoncent la première théorie sur
l'émission photonique ultrafaible (EPUF) des systèmes biologiques, appeléethéorie
de l'imperfection. L'EPUF y est considérée comme l'expression d'un écart à
l'équilibre [thermodynamique], une sorte de distorsion des processus
métaboliques. Indépendamment les uns des autres et poussés par des motivations
différentes, des groupes scientifiques mettent en évidence l'EPUF des systèmes
biologiques par l'emploi d'appareils de comptage de photons isolés: en
Australie (Quickenden), en Allemagne (Fritz-Albert Popp), au Japon (Inaba) et
en Pologne (Slawinski). Alors que Quickenden, Inaba et Slawinski soutiennent la
théorie de l'imperfection, Popp et son groupe développent une théorie opposée: Les
radiations sont issues d'un champ de photons presque parfaitement cohérents. [...]
Le groupe de Marbourg (Popp) a appelé ce
phénomène biophotons. Les biophotons sont des quantas d'énergie émis de façon
continuelle et permanente par tous les systèmes vivants. Ils répondent de la physique quantique et ils sont la
manifestation d'un phénomène universel attribué à tous les systèmes vivants.
Tous les scientifiques qui adhèrent à cette vision de par le monde nomment
cette radiation biophotons et son domaine de recherche la biophotonique. [...]
Dans d'autres pays, des groupes
scientifiques d'instituts et universités réputés - autour d'Inaba et Hamamatsu
(Japon), Li, Chang et Shen (Chine), Slawinski (Pologne), Anna Gurwitsch et Lev
Beloussov (Russie), Mishra et Bajpai (Inde), Fröhlich, Hyland, Ho (Angleterre),
van Wijk (Hollande), Musumeci (Italie), Fox, Jahn and Puthoff (USA) - se sont
vivement intéressés à la biophotonique et ont commencé à coopérer et ont fondé
l'Institut International de Biophysique (IIB) à Neuss (Allemagne), où la
Biophotonique est devenue un projet de recherche et d'enseignement commun.
Extraits d'un article de F.A. Popp et l'Institut
International de Biophysique. Traduction A. Boudet
Merci à Espiritualidade e Ciência
Dans les années 1980, Fritz-Albert Popp (né en 1938 à Francfort) et ses
collaborateurs de l'université de Marbourg en Allemagne effectuent également
des mesures des photons émis par les organismes avec des appareils modernes
plus sensibles et plus précis. Ils vérifient que les photons
émis sont cohérents, c'est-à-dire qu'ils ne ressemblent pas
au bavardage incohérent dû à l'émission calorifique des molécules.
Fritz-Albert Popp a suivi des études de
physique expérimentale à Göttingen et à Wurzbourg, obtenu un doctorat en
physique théorique à Mayence, et occupé un poste de professeur à l'université
de Marbourg de 1973 à 1980. À l'université de Kaiserslautern, il est
successivement directeur d'un groupe de recherche à l'Institut de biologie
cellulaire de 1983 à 1986, puis d'un autre au Centre de Technologie, tout en
fondant la société Biophotonics.
Les mesures de son équipe montrent que les
longueurs d'onde des photons se répartissent de façon uniforme sur toute
l'échelle de longueurs en 200 nm et 800 nm, incluant ainsi des
rayons UV (de 200 à 400 nm) et de la lumière visible (de 400 à 800 nm).
Cela prouve que ce ne sont pas des
rayonnements calorifiques car à la température des cellules, on aurait des
infrarouges et pas d'ultraviolets. Leur intensité est extrêmement faible, de 1
photon par seconde et par cm2 à
quelques milliers. Cela explique la difficulté à les mettre en évidence. Cette
intensité est toutefois 1000 fois plus forte que celle des photons dus à
l'émission calorifique dans des conditions d'équilibre thermique, prouvant
encore que les photons sont bien produits par un autre mécanisme.
On pourrait chercher l'origine des biophotons
dans les réactions chimiques de la cellule. Les chimistes savent qu'il est fréquent que des photons soient
émis au cours de réactions chimiques, un phénomène dénommé chimioluminescence. Une
chimioluminescence pourrait se produire comme manifestation des nombreuses
réactions du métabolisme des cellules vivantes (cette position était défendue
par Zhuravlev dans sa théorie de l'imperfection en 1972 - voir encadré). Mais
le taux d'occurrence des réactions de chimioluminescence dépend de la
température et l'intensité du rayonnement aussi. Or Popp montre que le
rayonnement qu'il mesure n'augmente pas avec la température. Ce n'est donc pas
la bonne explication.
À cette époque, la technique des
photomultiplicateurs limitait les examens à des échantillons biologiques de
petite dimension tels que des fragments de tissus cellulaires ou des graines.
Plus tard, le développement de capteurs issus d'une autre technologie basée sur
les semi-conducteurs, les capteurs CCD (Charge-Coupled Device ou dispositif à
transfert de charge) ouvre de nouvelles perspectives. En 2009, Masaki Kobayashi, un physicien
à l'Institut de Tohoku à Sendai au Japon réussit avec ses collaborateurs à
photographier l'émission de biophotons sur toute la surface du corps humain au
repos. Ils confirment que l'émission de biophotons n'est pas corrélée à la
température ni à l'émission de rayonnements infrarouges.
Les mesures révèlent que la cohérence est forte. Si les photons étaient
des sons, cela ferait une musique orchestrée avec quelques instruments
dissidents ou distraits, non pas un brouhaha de voix. Lorsque l'épaisseur du
tissu biologique augmente, la cohérence augmente aussi.
Cette cohérence implique que les biophotons
transportent des informations et les transmettent à d'autres cellules. Par les
biophotons, les cellules échangent des informations de natures diverses concernant l'état des cellules et la
régulation des réactions biochimiques.
Dans les années 1950 - 60, les chercheurs
russes remarquent que lorsqu'un système biologique est soumis à une destruction
(chauffage, congélation, empoisonnement), son émission photonique augmente,
comme s'il envoyait un avertissement. Cette émission cesse à la mort du
système.
Les chercheurs russes des années 70
(S. Stschurin, V.P. Kaznacheev et L. Michailova que nous avons
présentés plus haut) ont constaté que l'intensité
du rayonnement cellulaire change quand la cellule est agressée, endommagée ou
qu'elle meurt.
Les cellules vivant
normalement émettent un courant lumineux constant. Lorsqu'un virus pénètre dans
les cellules, le rayonnement se modifie: augmentation du rayonnement, puis
silence, puis nouvelle augmentation, puis extinction progressive du rayonnement
en ondes multiples jusqu'à la mort des cellules. [Cité par F.A. Popp, Biologie de la lumière]
En 1974, Stschurin énonce: Les cellules touchées par différentes maladies ont des
caractéristiques de rayonnement différentes. Nous sommes persuadés que les
photons sont capables de nous informer très tôt avant le début d'une
dégénérescence pernicieuse et de révéler la présence d'un virus.
Dans les années 1980,
Nagl (biologiste), Popp et Li ont établi des théories fondamentales sur la
relation entre les biophotons et la croissance des cellules, sur les
différences d'émission entre des cellules saines et des cellules cancéreuses.
Ils ont fait l'hypothèse que la figure de diffusion des photons des cellules
contient l'information sur la présence d'une infection virale ou bactérienne.
Ceci a été confirmé par des scientifiques du laboratoire national de Los Alamos
(USA). Le virologue Lipkind a trouvé les premiers éléments indiquant la
présence d'une infection virale par les biophotons (Institut International de
Biophysique, Research and History, traduction A.B)
Le rayonnement est fonction de l'état de la
cellule. Les informations incluses dans les biophotons rendent compte de l'état
énergétique de la ou des cellules émettrices. L'émission d'une cellule saine
est calme, comme une rivière tranquille. Selon les recherches de F.A. Popp, si
on blesse une plante, d'autres plantes semblables placées autour en sont
averties, même si elles sont éloignées. Tout dérangement augmente la production
de rayonnement, comme si une activité de réparation se met en branle.
Il est probablement possible de déterminer
l'état de santé d'un tissu biologique et aussi d'un organisme entier par les
caractéristiques de ses émissions photoniques. La santé semble se manifester
par une communication d'information aisée et abondante à l'intérieur du corps,
tandis que la maladie consisterait en un appauvrissement de ce flux
d'information.
La mesure du flux de biophotons émis par un
organisme permet d'en tirer des informations sur l'état de santé ou de
déséquilibre énergétique de cet organisme. Cette méthode est un complément prometteur
des autres méthodes d'analyse biologique, car elle a l'avantage de ne pas
introduire de produits dans l'organisme, ni de faire des prélèvements, de sorte
qu'elle ne le perturbe pas.
Sur cette base, plusieurs types d'appareils
ont été conçus, d'abord à l'Institut International de Biophysique de Neuss en
Allemagne, ou mis au point dans divers secteurs de l'industrie en Europe et au
Japon, pour évaluer l'état sanitaire de végétaux, d'animaux, ou du corps
humain.
Selon de nombreuses études, incluant celles de
Popp et d'autres en Australie, en Pologne et au Japon, on peut détecter l'état
cancéreux d'un groupe de cellules en mesurant ses émissions de biophotons. Sur
une biopsie (tissus prélevés dans l'organisme), on peut distinguer les cellules
tumorales (cancéreuses) des cellules saines, déterminer leur degré de malignité
et évaluer leur réponse énergétique à des substances médicamenteuses.
Popp, VanWikj et d'autres ont mesuré qu'un groupe de cellules cancéreuses n'émet pas les mêmes
rayonnements que les groupes de cellules saines. Lorsqu'on stimule des cellules par la lumière, la
bioluminescence augmente puis décroit. La vitesse de décroissance est beaucoup
plus grande dans les cellules malignes, ce qui indique que leur capacité de
stockage en biophotons est réduite. De plus les biophotons ont perdu une bonne
partie de leur cohérence. Si on compare l'émission par des tissus d'épaisseur
croissante, elle augmente dans le cas de cellules normales et diminue dans le
cas de cellules tumorales.
Par la même technique, il est possible
d'évaluer le vieillissement cellulaire et l'état du sang.
Des chercheurs japonais (Kobayashi et coll.)
ont construit une chambre noire munie d'un système de comptage pour le corps
entier. Ils ont mis en évidence que l'émission de biophotons du corps suit en
tous points le rythme naturel biologique. Lorsqu'il y a des déviations, elles
indiquent une maladie.
Une des applications les plus immédiates est
l'évaluation de la qualité de la nourriture. Popp et ses collaborateurs ont
fait de nombreuses mesures pour comparer les émissions de substances en
fonction de leur mode de culture ou d'élevage, leur durée de stockage, leur
contamination par des produits toxiques tels que les métaux (voir émission Archimède d'ARTE-TV). La qualité
des aliments s'évalue en termes de faculté d'emmagasinage de lumière.
Par exemple, on a comparé l'émission
photonique d'œufs de poules vivant en liberté à celle d'œufs de poules vivant
en cage. Dans le premier cas, les photons étaient beaucoup plus cohérents.
La technique est également très utile pour
évaluer la qualité des produits cosmétiques. On peut aussi évaluer leur
innocuité avant de faire des tests biologiques sur les organismes, en
particulier sur les animaux.
L'aspect de l'émission photonique d'un
organisme végétal, animal ou humain donne des indications sur une éventuelle contamination
par des bactéries ou des virus. Une application
industrielle a été réalisée avec un fabricant de bière sur les mélanges de
houblon fermenté.
La forte cohérence
dès rayonnements de biophotons indique
qu'ils sont émis par des émetteurs coordonnés. Il reste à trouver
quelle est la source de production d'un tel rayonnement dans les cellules. Nous
allons retrouver l'ADN. Afin de localiser quelle était la ou les sources des
photons corrélés, Popp et ses collaborateurs ont effectué des expériences
supplémentaires.
Structure de la molécule d'ADN
Les 2 brins sont enroulés en hélice autour d'un axe commun, et réunis par des
liaisons horizontales entre bases azotées
Ils ont irradié des tissus biologiques avec
des rayonnements lumineux. Lorsqu'on soumet des tissus biologiques vivants à un
rayonnement lumineux, la matière est excitée et émet une plus grande quantité
de biophotons. Lorsque cette illumination cesse, l'émission ne s'arrête pas
brusquement, mais décroit plus ou moins rapidement. On peut observer de quelle
manière elle décroit, à quelle vitesse. Les résultats recueillis par Popp et
coll. démontrent que la décroissance est typique d'une source qui
vibre, par exemple un fragment de molécule.
Georges Lakhovsky (1869 - 1942), un scientifique et
ingénieur d'origine russe qui vivait en France, a été le premier à mentionner
que les cellules et leurs noyaux pouvaient être considérés comme des
oscillateurs biologiques. Ils se transmettent des informations en émettant des
ondes électromagnétiques.
L'équipe de Popp avait l'impression que cette
source vibrante devait inclure la molécule d'ADN. Pour s'en assurer, ils ont
modifié l'ADN chimiquement avec du bromure d'éthidium pour voir si cela avait
un impact sur la décroissance de la bioluminescence. L'ADN est normalement
enroulé en hélice (voir ADN et code génétique),
mais il se déroule sous l'influence du bromure d'éthidium. Or on constate que
parallèlement, la bioluminescence baisse. Il y a une relation de cause à effet
bien visible entre la conformation de l'ADN et la bioluminescence. L'ADN est la
source primaire et essentielle de l'émission biophotonique ultraténue.
Popp et ses collaborateurs ont démontré que
des photons s'accumulent dans des petites cavités de la molécule, les exciplex.
En gros, ces cavités sont constituées de deux bases se faisant face sur les 2
brins. Les exciplex fonctionnent comme des lasers. Un laser est une cavité qui résonne à une fréquence de la
lumière, comme un son peut résonner dans un récipient creux. En résonnant, cette micro-cavité
accumule cette lumière de façon cohérente. Puis elle la projette en faisceau à l'extérieur.
L'ADN accumule les biophotons, les guide le
long de sa structure hélicoïdale et les projette en-dehors. Dans les années 60,
Eisinger et Schulman avait déjà établi que l'ADN conduit les photons.
À ce stade de notre étude, les molécules
n'apparaissent plus seulement comme des volumes mécaniques légèrement
plastiques qui s'emboitent comme des légos, se séparent et voyagent au cours
des réactions chimiques. Les molécules d'ADN sont parcourues de mouvements
électrodynamiques internes innombrables. Des charges
électriques et des photons circulent dans la molécule, sont transmis à d'autres
atomes, en modifient l'état et induisent des émissions électromagnétiques.
Elles sont extraordinairement vivantes.
Les ondes téléphoniques ou radiophoniques de
notre quotidien sont aussi des ondes électromagnétiques, des photons qui
transmettent des signaux qui sont décryptés en sons dans les appareils
d'écoute. De la même façon, par son rôle de conducteur de photons, l'ADN peut
être qualifié d'antenne électromagnétique qui reçoit et transmet des
informations. Il en a les caractéristiques: à la fois allongé comme une antenne
droite qui peut très bien capter les impulsions électriques, et circulaire (vu
de bout) pour être une excellente antenne magnétique. C'est un oscillateur.
En plus de l'état sanitaire des cellules, les
biophotons peuvent véhiculer des informations pour indiquer ou déclencher une
"action" à effectuer, telle qu'intensifier ou diminuer une réaction
chimique.
La vie normale des cellules se manifeste par
des réactions chimiques qui en maintiennent l'intégrité et assurent son fonctionnement
et sa croissance. Les réactions chimiques sont principalement déclenchées
(catalysées) et régulées par des enzymes, une catégorie de protéines. Or, on
compte environ 100'000 réactions par cellule et par seconde qui font intervenir
environ 10'000 enzymes. Comment ces innombrables réactions peuvent-elles être
coordonnées pour aboutir à des actions coordonnées qui maintiennent l'organisme
en bonne santé et assurent son adaptation à l'environnement et son
développement?
La réponse se trouve dans le rôle des
biophotons. Ils transportent les instructions qui permettent aux enzymes de
savoir quand et où agir, en fonction de l'état physiologique de l'organisme et
de son évolution. L'énergie qu'ils transportent peut parfois assurer
l'activation d'une réaction. Le photon n'est pas le produit de la réaction
comme il a été suggéré, mais son déclencheur. En stockant et émettant des
biophotons, l'ADN peut donc diriger à distance les processus métaboliques de la
cellule et fournir l'énergie nécessaire.
La quantité
impressionnante de matériaux expérimentaux accumulés nous permet de fournir une
image convaincante de la réalité de ces interactions électromagnétiques
intercellulaires, c'est-à-dire de bio-information électromagnétique... Elle
ouvre la possibilité de découvrir des solutions aux questions biologiques
fondamentales comme l'évolution, la croissance, le vieillissement et le
développement de nouvelles particularités." (V.P.
Kaznacheev, L.P. Mikhailova, Ultraweak
Radiation in Cell Interactions, 1981)
Un organisme vivant est constitué d'une
multitude de cellules. Chacune des cellules contient de l'ADN qui émet ses
biophotons. Au total, c'est un immense flux de biophotons qui imprègne les
cellules et les organes. Il constitue une sorte de mer de photons (on dit aussi un champ de
biophotons).
Dr Mae-Wan Ho
Merci à Institut of Science In Society
Les biophotons en provenance de toutes les
cellules d'un même organisme ne sont pas cacophoniques, ils sont orchestrés.
Cela signifie que les molécules d'ADN émettent de façon concertée. Le champ de
biophotons est à la fois le résultat de l'ensemble des photons et aussi un
champ enveloppant collectif qui assure la cohérence et l'unité du système
biologique.
On peut comparer cette communication au
système de synchronisation d'une population de fourmis qui travaillent toutes à
l'organisation commune, grâce l'information qu'elles reçoivent chacune de la
part du champ collectif créé par elles.
Le champ de biophotons est porteur
d'informations complexes qui circulent entre cellules et organes. Il dirige et
coordonne toutes les activités métaboliques et de transformation. En introduisant la notion de champs énergétiques et
ondulatoires, la biologie sort des descriptions basées uniquement sur des
réactions chimiques et rejoint la nouvelle physique qui utilise le concept de
champ d'informations.
L'émission continue de biophotons est
une caractéristique fondamentale du vivant. Le champ de biophotons est produit en permanence et se modifie
sans cesse. Dans son livre The
rainbow and the Worm, la Dr
Mae-Wan Ho (Chine et
Angleterre) explique que le champ de photons est semblable à un fluide, comme
l'eau dans un récipient, mais fait de consistance lumineuse. De la sorte, il
peut être animé de vagues. Il envoie des ondes de biophotons dans son
environnement.
L'existence de champs de rayonnements
englobant et imprégnant les organismes biologiques a été proposée par de
nombreux biologistes et physiciens (voir article à venir Biochamp). L'idée de coordination cellulaire
par un champ a été étudiée par Herbert
Fröhlich à Liverpool (à
partir de 1968) et Renato
Nobili à Padoue (à partir de
1985). Northrup décrit un champ électrodynamique qui
est déterminé par ses composants atomiques et réagit sur les propriétés de ces
éléments. Le concept de champ morphogénétique (qui engendre les formes) a été développé d'abord par Gurwitsch en 1922 et Weiss en 1926, puis parRupert Sheldrake dans les années 1980. En France, le
mathématicien Emile Pinel (1906 - 1985) a prédit
mathématiquement l'existence d'un champ global à 9 composantes qui régit la vie
des cellules.
D'autres ont montré la réalité physique du
champ par les traces détectables qu'il manifeste lorsqu'il est sollicité (voir
également en annexe: Le champ fantôme de l'ADN):
Effet fantôme sur une feuille coupée.
Photographie de type Kirlian
Merci à Noëlle
Dans les années 1940, Harold Burr a mesuré le champ électrique généré
par et autour des corps vivants de salamandres, grenouilles, moisissures et humains.
Il a montré que le champ électrique des œufs de salamandres, entre autres,
prend dès l'origine la forme du champ électrique d'une salamandre adulte. C'est
comme si l'œuf avait déjà l'information de sa morphologie adulte.
La technique moderne de mise en évidence de
champs particulaires est issue des travaux de Seymon
et Valentina Kirlian. Elle consiste à soumettre l'organisme étudié à une
tension électrique et à capter sur film photographique les effluves électriques
et lumineuses qui sont produites autour de l'organisme. Cette technique a été
modernisée, informatisée par le DrKonstantin Korotkov.
Le collaborateur des Kirlian, Víctor Adamenko, a découvert en
1966 que le champ pouvait rester présent quand la feuille a été découpée, même
dans les parties manquantes. Ce n'est pas la cas pour les parties évidées à
l'intérieur. L'expérience a été reproduite dans plusieurs laboratoires, dont
celui du Dr P. Gariaev en Russie.
Dr. Peter Gariaev
Merci à Wave
Genetics
Le Dr. Piotr (Peter) Gariaev et son équipe, de l'Académie russe des
Sciences naturelles et de l'Académie des Sciences médicales, ont étudié la
nature et le fonctionnement du champ vibratoire créé dans l'organisme par
l'ADN, à la fois par la théorie et par l'expérience. Leur apport essentiel est
de montrer que ce champ a les caractéristiques d'un hologramme, comme nous allons l'expliquer, et que cet
hologramme porte les informations génétiques d'organisation et de coordination
du fonctionnement des cellules. En somme le génome
comporte une partie moléculaire, celle des gènes que nous connaissons, et
une partie ondulatoire, le génome ondulatoire ou supergène.
La notion d'hologramme est apparue en physique lorsqu'on a
découvert des figures lumineuses transmises par un objet éclairé, et que ces
figures ont été enregistrées sur film photographique. Ces figures ne se
présentent pas comme une image directe de l'objet tel qu'on le voit, mais sous
forme de graphiques - des hologrammes - composés des interférences que fait la
lumière qui l'éclaire (voir enannexe). L'hologramme a l'avantage étonnant de
conserver l'image de l'objet en 3 dimensions et de pouvoir la restituer. De
plus,chaque partie du graphique contient les
informations de la totalité de l'objet. C'est
pourquoi il a été nommé hologramme,
ce qui signifie diagramme de
la totalité.
L'idée que des hologrammes sont présents dans
les organismes vivants et portent des informations a déjà été avancée par le
neurobiologiste Karl Pribram,
suivi par d'autres équipes. Il a démontré que les souvenirs sont enregistrés non pas dans la matière du
cerveau, mais dans son champ holographique (voir en annexe).
En accord avec les propositions de l'équipe de
Gariaev, W.
Schempp et P.
Marcer ont montré
que l'ADN a une fonction de stockage des informations et que sa
capacité est considérable (A mathematically specified template for DNA and the Genetic
Code in terms of the physically realisable processes of Quantum Holography,
1996, Proc. Symposium Living Computers, University of Greenwich). En outre, c'est à partir de ces concepts que Schempp a
grandement perfectionné la technique d'imagerie par résonance magnétique (IRM)
qui est adoptée internationalement, ce qui montre que l'hologramme n'est pas
seulement une hypothèse théorique, mais une réalité physique.
Les études de Schempp montrent que les
hologrammes sont inscrits dans le plan des paires de bases de la double hélice. Voilà enfin une réponse à la question de savoir pourquoi la
molécule d'ADN comporte 2 brins qui portent la même information génétique.
C'était incompréhensible selon le code génétique moléculaire classique.
Gariaev conçoit le génome
des organismes supérieurs sous forme d'une grille holographique. Les hologrammes de l'ADN contiennent les codes fondamentaux du
développement et de la forme complète de l'organisme, même quand l'organisme
est à l'état d'embryon. On peut dire qu'ils sont le Soi de l'être vivant.
Le champ vibratoire holographique s'appuie sur
la structure entière de l'ADN et surtout sur les 98,7% non-protéinocodant, qui
détiennent donc un rôle fondamental (voir Architecture de l'ADN).
On a vu que ces parties ont une structure fractale. Cette caractéristique est
transmise dans les hologrammes porteurs des informations génétiques issues de
ces parties. Cela signifie que les informations fonctionnent sur plusieurs
échelles.
Gariaev insiste sur l'existence de synonymes
dans les séquences de l'ADN. Par exemple, dans un codon dont on a lu les 2
premières lettres A et G, comment distinguer AG et GA, et comprendre le sens de
la troisième lettre? C'est, dit-il, le contexte qui lève l'ambiguïté, comme
dans le langage humain. Ce contexte est donné par le champ holographique.
En tant qu'antenne émettrice, l'ADN d'un chromosome d'une cellule peut envoyer des indications
aux autres cellules. Ces indications sont émises lorsque
l'ADN est interrogé par les biophotons qui parcourent l'organisme. Ce mécanisme
a été vérifié expérimentalement en envoyant un faisceau laser sur de l'ADN
(voir ci-dessous).
Certains hologrammes interrogés comportent les
informations concernant la nature essentielle de l'être vivant. D'autres
contiennent des informations sur l'état actuel de la cellule. Cet état varie sans cesse, et les
hologrammes ressemblent à des films plus
qu'à des photos fixes. Ils sont transmis aux cellules voisines afin que chaque cellule reçoive des indications sur l'état des
autres.
En France, le mathématicien Emile Pinel (1906 - 1985) a appliqué ses analyses mathématiques
à l'étude des mécanismes biologiques. Il en a déduit l'existence d'un champ
global à 9 composantes qui régit la vie des cellules. Son élève et
collaboratrice Jacqueline Bousquet a poursuivi ses travaux.
Le biologiste Étienne Guillé (L'alchimie de la Vie, Biologie et Tradition,
éditions du Rocher, 1983) avance que la biologie est fondée sur un couple
matière/vibration. La matière est le support, et la vibration porte
l'information. Dès cette époque, il énonce que les zones
non codantes de l'ADN fonctionnent comme des récepteurs et émetteurs de
vibrations électromagnétiques. Desions métalliques liés à la molécule d'ADN jouent un
rôle de modulateurs des fréquences.
Ces travaux restent méconnus. Être connu
nécessite d'être reconnu soit par sa communauté soit par l'opinion populaire.
Or ces chercheurs ont été rejetés par leur communauté scientifique, car trop
en-dehors des normes. Il se peut également que les résultats qu'ils livraient
dérangeaient certaines instances du pouvoir. Quant à une reconnaissance
populaire, cela nécessite de savoir
communiquer de façon claire et simple, ce qui n'est pas souvent le cas dans
le milieu scientifique. Communiquer nécessite tout un savoir-faire. Les travaux
de Pinel sont d'une grande valeur, mais expliqués dans
un langage mathématique très complexe. Les écrits de Guillé et Bousquet sont
enrobés de jargons ésotériques et/ou techniques incompréhensibles pour les
non-initiés. Toutefois, J. Bousquet a le mérite de faire connaitre les travaux
de Pinel et les siens par sesconférences.
Dépassons les langages et reconnaissons
le courage de ces chercheurs et la valeur de leurs travaux.
Les émissions cellulaires holographiques se
produisent à partir de chacune des milliards de cellules de l'organisme. Par la
fonction d'antenne réceptrice de
l'ADN, l'information holographique est lue constamment par ces cellules. Cela
explique la réponse coordonnée et immédiate des systèmes vivants et le maintien
de l'intégrité de l'organisme. L'ADN reçoit aussi des informations en
provenance de l'environnement local de l'organisme, et même de l'univers
entier.
La transmission de l'information
holographique est immédiate. Ceci n'est pas en
accord avec l'idée d'une transmission du signal par une onde à vitesse définie.
L'information n'est pas localisée, elle est en A et se retrouve immédiatement
en B. C'est ce qu'on appelle latéléportation, qui a été démontrée dans
le cas de particules quantiques (voir article Physique quantique). Cela implique que l'ADN se
comporte comme un objet quantique. Il est admis que le
réseau de microtubules,
une structure architecturale de la cellule, joue un rôle dans ce transfert.
Toutefois, selon Dirk
Bouwmeester (1998) la
manifestation concrète de l'information téléportée requiert aussi la
transmission classique chimique ou électrique.
Ce modèle permet
d'expliquer de façon simple des faits expérimentaux autrement incompréhensibles dans le cadre de la théorie classique. Les codes
génétiques des plantes, ceux des animaux et ceux des humains sont très semblables et produisent des protéines analogues. Et
pourtant, ils se déploient en organismes bien différents. Pourquoi? De même,
dans un organisme tel qu'un humain, comment des cellules possédant le même code
génétique peuvent-elles savoir si elles doivent se développer en cellule du
foie ou en cellule de l'œil? La réponse est dans le champ unifié vibratoire qui
transmet à la cellule l'indication de qui elle est (quel organisme), où elle se
trouve (quelle partie de l'organisme) et ce qu'elle doit faire.
Le champ holographique explique aussi la capacité de
régénération qu'ont certains animauxquand ils ont
été mutilés. C'est le cas du lézard dont la queue a la faculté de repousser si
elle est coupée. Ou encore, celui du ver Planaria dont l'organisme entier peut
se reconstituer à partir de n'importe quelle partie. C'est possible parce que
chaque cellule connait instantanément l'état des autres cellules.
L'existence du champ holographique explique
comment les antigènes et les anticorps peuvent se reconnaitre mutuellement,
comment les transposons savent à quel endroit de l'ADN ils doivent s'insérer.
C'est par ce moyen que les ribosomes, unités de production de protéines dans la
cellule, savent quel acide aminé ils doivent produire lorsqu'ils reçoivent un
code qui a des synonymes et montre une indétermination. C'est d'ailleurs en
voulant résoudre cette dernière question que Gariaev a été amené à élaborer sa
théorie.
Pour Gariaev, l'ADN est bien plus qu'une
antenne réceptrice - émettrice et un lieu de stockage. Il est capable
d'interpréter les informations qu'il reçoit et de réagir en conséquence. L'ADN a la capacité de lire ses propres hologrammes et ceux
qu'il reçoit, de les décoder, de les interpréter, de les modifier et de les
enregistrer. Il a donc toutes
les caractéristiques d'un ordinateur biologique.
Sources:
L'onde
ADN bio-numérique, Peter P. Gariaev, Boris I. Birshtein, Alexander M. Iarochenko, Peter
J. Marcer, George G. Tertishny, Katherine A. Leonova, Uwe Kaempf, 2000 (original en anglais
présenté à Fourth International Conference on Computing Anticipatory Systems,
Liège, Belgique)
Principles of Linguistic-Wave Genetics, Peter Gariaev, Mark J. Friedman,
Ekaterina A. Leonova-Gariaeva, 2011, DNA Decipher Journal 1, 1
The Wave,
Probabilistic and Linguistic Representation of Cancer and HIV, Peter P. Gariaev, George G. Tertishny,
Katherine A. Leonova, 2002, The Journal of Non-Locality and Remote Mental
Interactions, I, 2
Brief introduction
into WaveGenetics, Its scope and opportunities, Peter Gariaev
Merci au Pr L. Montagnier
Le professeur Luc
Montagnier s'est
lui aussi rendu compte de l'existence d'un champ électromagnétique associé à
l'ADN, en utilisant une approche expérimentale toute différente. Luc Montagnier a reçu le prix Nobel de médecine en
2008 avec Françoise Barré-Sinoussi, pour leur découverte en 1983 du virus
responsable du SIDA, le VIH. Ses recherches l'ont amené à s'intéresser aux
signaux électromagnétiques émis par certaines cellules et virus pathogènes.
Avec ses collaborateurs, il a mis en évidence que la synthèse de l'ADN pouvait
être pilotée par des signaux électromagnétiques.
Voici comment. De l'ADN de cellules
bactériennes ou de virus est mis en solution dans l'eau dans certaines
conditions de dilution, en présence d'un champ électromagnétique de fréquence
d'environ 7 Hz qui s'est avéré être indispensable pour la réussite de
l'expérience. Cet ADN est ensuite complètement retiré de l'eau. Même enlevé, son
empreinte électromagnétique spécifique, autrement dit sa signature, subsiste
dans cette eau et elle est mesurable. Puis, avec ce tube hermétiquement fermé,
on constate que cette signature, ce champ électromagnétique, peut être
transféré à un autre tube d'eau pure. Si dans le deuxième tube, on a ajouté
précautieusement les constituants de l'ADN, de l'ADN est reconstitué au bout de
quelques heures, reproduisant à 98% l'ADN initial. Les détails expérimentaux de
cette procédure sont exposés en annexe.
Ce résultat est vraiment révolutionnaire.
Jusqu'alors les biologistes considéraient que seule une autre molécule d'ADN
pouvait fournir le plan d'assemblage d'une autre molécule d'ADN, comme un moule
matériel qui guide la duplication. Or ici, on découvre que le plan
d'assemblage de l'ADN a été fourni par sa signature électromagnétique, sans avoir besoin de moule.
C'est tout un monde qui s'ouvre à nous. Des
réactions chimiques ne se font pas au hasard des rencontres, avec des molécules
qui s'approchent en présentant les bons côtés, puis s'emboitent. Les
réactions chimiques sont pilotées par des codes électromagnétiques. La théorie du hasard s'effondre (voir aussiLes origines de la vie)
Dans les expériences de Montagnier, l'eau
intervient comme moyen de transfert des codes d'assemblage, de leur
enregistrement et de leur amplification en microstructures. Dans la partie
suivante, les codes génétiques sont transportés par des faisceaux lumineux.
Le modèle de la transmission d'information par
photons a reçu des confirmations extraordinaires en laboratoire. On a vu plus
haut comment Burlakov a observé que des œufs de poisson se transmettaient des
informations quand ils étaient mis en présence les uns des autres, simplement
par leur rayonnement propre. Or, de multiples expériences ont prouvé qu'il
était possible de transférer des informations génétiques d'un organisme à un
autre également au moyen d'un rayon électromagnétique programmé.
Avant que les chercheurs russes ne décrivent
leurs théories, un chercheur chinois, Dzang
Kangeng (quelquefois écrit Tsiang Kan Zheng) pensait lui
aussi dans les années 1960 que les molécules d'un organisme vivant étaient liés
par des champs informationnels et que l'ADN renfermait cette information sous
forme de signaux électromagnétiques. Il décrit ses expériences dans un article traduit en français AURA Z n°3, 1993:
Le champ électromagnétique
et l'ADN constituent une MATIÈRE GÉNÉTIQUE COMBINÉE existant sous deux formes:
passive (ADN) et active (champ bio-électromagnétique). Cela dit, la forme
passive sert à conserver l'information génétique, alors que la forme active est
en mesure de la modifier... Le champ bio-électromagnétique (support de
l'énergie et de l'information) se manifeste dans la bande UHF et dans celle des
rayons infrarouges.
Dans les laboratoires de l'université
chinoise, Kangeng invente un appareil qui projette des ondes électromagnétiques
à ultra-hautes fréquences (UHF) sur un organisme. Il poursuit ses travaux à
Khabarovsk en Russie où il trouve refuge suite aux événements politiques en
Chine. Les ondes UHF sont polarisées avec une antenne en forme de parabole, de
sphère, de cône, ou d'hexaèdre. Elles captent l'information puis la
transmettent à un autre organisme.
Dans une série d'expériences, Kangeng transfère
les informations génétiques de germes de blé sur des plantules de maïs. Les grains qui se forment tiennent à la fois de ceux de blé et
de ceux de maïs par leur morphologie. Par le même procédé, certaines
caractéristiques d'un melon,
en particulier son gout, sont transférées à des germes de concombre. Ces
modifications sont transmises aux générations suivantes.
D'autres expérimentations ont lieu avec des
animaux. Des œufs de poule reçoivent l'information génétique
issue d'un canard. La
plupart des poussins naissent avec des modifications morphologiques: pattes palmées,
tête plate comme celle d'un canard, long cou, etc. Les modifications
enregistrées sont également transmises aux générations suivantes.
Ces résultats montrent la puissance de cet
outil et ouvrent des perspectives ahurissantes. Comme tous
les outils, il peut être utilisé en vue du bien de chacun, ou pour le profit
égoïste et la soif de pouvoir de quelques personnages au détriment des autres.
Développer ces procédés nécessite donc une réflexion
fondamentale sur le sens de la vie et sur la logique du pouvoir. Il n'en reste pas moins que ces
expériences nous introduisent dans les mécanismes
intimes de création de la vie (voir Origine de la Terre et création de la vie).
Par la suite ou indépendamment, d'autres
chercheurs ont effectué le même genre d'expérimentation avec des appareillages
différents. Leurs préoccupations sont principalement de trouver des moyens de
guérison.
C'est en utilisant un laser à rayon rouge
qu'un chercheur russe, V.
Budakovski, a effectué 160 études sur des organismes divers, depuis la
bactérie jusqu'aux humains en passant par les batraciens. Son taux de réussite
de guérison est de 64%. Il guérit des framboisiers atteints de callosités (cellules cancéreuses) en projetant un
hologramme portant l'information de la plante saine. La guérison se produit en
quelques mois. Il projette aussi des informations d'œufs de grenouilles sur des œufs de salamandres, de sorte
qu'ils donnent naissance à des grenouilles.
Notons que ces expériences ont eu lieu seulement avec de la lumière, sans aucune chirurgie ni recombinaison chimique d'ADN.
P. Gariaev et son équipe ont eux aussi réalisé des expérimentations analogues
en utilisant un laser qui projette deux
ondes lumineuses polarisées perpendiculairement, donc sans
interférences entre elles (bio-ordinateur). Ces ondes traversent le tissu
semi-transparent de l'organisme donneur, par des allers et retours répétés, et
elles sont modulées par l'hologramme génétique. La modulation est transformée
en signal radio (0,5
MHz à 1,5 MHz) selon une spectroscopie nouvelle appelée Spectroscopie
par ondes Laser et Radio Polarisées (PLRS), elle est enregistrée sur
ordinateur, puis transmise à un tissu receveur.
Ce protocole appliqué à des pommes de terre leur a conféré une croissance
ultra-rapide et a fait apparaitre des modifications morphologiques sur leurs
tiges.
Remarque sur la pensée: Certaines personnes ont la possibilité d'obtenir directement ce
même genre de phénomène en concentrant leur pensée et leur sentiment, en
parlant aux plantes, sans aucun appareillage. La connaissance par modification de conscience est plus directe que la connaissance scientifique et semble
donner accès à d'autres processus. Elle est plus simple, mais se révèle à ceux
et celles qui se dégagent des jeux de l'égo (voir Spiritualité et développement). La connaissance scientifique progresse à son rythme, avec de grands moyens techniques. Elle
permet de mettre au point de nouveaux appareillages. Sa compréhension est
réservée à ceux et celles qui ont suffisamment étudié.
Par ce même procédé, les chercheurs ont eu la
possibilité de redonner vie à des graines
d'Arabette des dames (Arabidopsis
thaliana), tuées par radioactivité dans la région de Chernobyl en 1987. Ils les
ont illuminées par l'hologramme de graines saines. Alternativement, ils n'ont
obtenu aucun effet sur les graines si l'onde radio ne transportait pas cette information.
|
|
Fleur d'arabette
des dames ou arabidopsis
thaliana |
Taux de
survie des rats à l'injection d'alloxane après un traitement aux ondes polarisées Groupe 1:
Pas de traitement holographique, injection un jour après la dernière
irradiation laser. Groupe 2: traitement à 20 m de la source, injection un
mois après la dernière irradiation laser. Groupe 3: traitement à 70 cm de la
source, injection un jour après la dernière irradiation laser. Groupe 4:
irradiation au laser sans l'information génétique à 70 cm de la source,
injection un jour après la dernière irradiation laser Extrait de Exploring
wavegenetics and wave immunity. Theoretical
models, Gariaev P.P. et coll. |
L'équipe de Gariaev a mené des expériences
capitales de guérison sur des rats dont ils ont détruit le pancréas avec une drogue (alloxane). Par le
laser, ils ont illuminé les rats avec l'information holographique d'un pancréas
parfaitement sain, prélevé sur un autre rat nouveau-né. Lorsque l'exposition au
laser était suffisante, leur pancréas s'est reconstitué complètement et les rats se sont
régénérés. Dans un lot témoin qui n'a pas reçu ce
traitement, les rats sont tous morts. Les cellules se reconstituent à partir de
cellules souches qui évoluent en cellules pancréatiques.
Dans une autre série d'expériences,
ils ont d'abord illuminé les rats par holographie pour leur conférer un plus
grand pouvoir de résistance, à titre de prévention. Puis ils les ont soumis à
des injections d'alloxane et ont mesuré leur résistance (voir tableau
ci-dessus). Les résultats montre qu'elle a augmenté de manière décisive.
Après son expérience sur les poussins, le
chinois Dzang Kangeng a montré que son procédé donnait la
possibilité de transférer des informations de guérison et de rajeunissement à
un humain. Une expérience a été menée en 1987 sur son
père agé de 80 ans. Les résultats ont été positifs: A la suite du traitement, les maladies chroniques qui le
tenaillaient depuis 20 à 30 ans ont disparu, de même que l'allergie cutanée, le
bourdonnement d'oreille (acouphène) et la tumeur bénigne; six mois plus tard,
des cheveux ont repoussé à l'endroit de la calvitie et les cheveux gris sont
redevenus noirs. Un an après l'expérience, une dent a repoussé sur
l'emplacement de celle arrachée 20 ans plus tôt. Il en a tiré un brevet.
Le procédé de P. Gariaev offre des
possibilités analogues: Il est possible d'offrir les perspectives
suivantes concernant la manipulation de signaux avec des structures génétiques:
La mise en œuvre d'une surveillance à distance de processus d'information clé
dans les bio-systèmes au moyen de tels bio-ordinateurs, ayant pour application
des traitements contre le cancer, le SIDA, les malformations génétiques, le
contrôle sur des processus socio-génétiques et, finalement, l'allongement de la
vie humaine... La protection active contre les effets d'ondes destructrices,
grâce aux détecteurs de canaux d'information d'onde. (Extrait de L'onde bio-numérique)
En ce qui concerne le SIDA et son virus
associé, le VIH, Peter
Gariaev, George Tertishny et Katherine Leonova (2002) affirment qu'on devrait pouvoir supprimer la fabrication des protéines
virales par le VIH (virus du SIDA) en envoyant les codes des cellules saines. On peut donc envoyer des "vaccins" électromagnétiques
contre les virus VIH, ainsi que d'autres virus.
C'est l'origine de
l'idée qu'une stratégie avec une approche essentiellement nouvelle du
traitement du VIH et du cancer suppose la compréhension et la possibilité de
gérer la logique d'un génome multi-vectoriel... Si nous connaissons les
principes de fonctionnement du ribosome dans un mode contextuel, alors nous
pouvons lutter avec succès contre le VIH dans la zone de régulation des ondes
ribosomales (laser, solitonique, polarisation et ondes radio). Les ribosomes,
qui synthétisent les protéines du VIH, doivent avoir des vecteurs d'onde fins
pour leur gestion à travers les voies du contexte d'arrière-plan. Si on les
connait, il est possible de supprimer la synthèse des protéines virales par des
champs extérieurs artificiels modifiés analogues à ceux des cellules
normales... De façon similaire à ce qu'a trouvé la Nature, il deviendra
possible de concevoir un vaccin ondulatoire simple contre le VIH, d'autres
virus et des bactéries.
Le procédé a été appliqué en 2011 avec succès
à une petite fille de 2 ans atteinte de fibrose kystique avec dégradation du
foie et du pancréas, grâce à un hologramme provenant de sa cousine saine.
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Annexes
·
Hologramme génétique et ondes polarisées
·
Les expériences du Pr. Luc Montagnier sur la synthèse de
l'ADN
Photographier un objet (par exemple une
pomme), éclairé avec de la lumière naturelle ou artificielle, revient à
enregistrer les variations d'intensité et de couleur (fréquence) de cette
lumière. Dans le procédé holographique, mis au point par Dennis Gabor en 1948, on enregistre en plus la phase de la lumière, ce qui permet de
restituer l'image en 3 dimensions.
La phase d'une onde est sa position
dans le temps, et doit être définie par rapport à un
repère de temps. Le plus souvent, on parle de la différence de phase entre deux
ondes. Si on représente une onde par une balançoire qui oscille, son intensité
est la force avec laquelle on la pousse et sa fréquence est la vitesse avec
laquelle elle fait un aller et retour. Pour comprendre sa phase, imaginons deux
balançoires oscillant à la même fréquence avec la même intensité. Si
elles sont synchronisées, on dit qu'elles sont en phase. Si elles sont
décalées, il y a une différence de phase. La lumière ordinaire est composée de
multiples ondes dont la phase est chaotique et inutilisable comme moyen
d'enregistrement. Par contre, la phase est stable dans la lumière d'un laser.
Dans le procédé d'enregistrement
holographique, un faisceau laser a été séparé en deux ondes dont l'une est la
référence de phase. L'autre éclaire l'objet.Les deux ondes se recombinent en interférences qui sont
enregistrées sur la plaque photographique. Le graphique qui en résulte est l'hologramme de l'objet. Si, au
lieu d'une plaque, on imagine un écran, et au lieu d'une pomme un objet
mouvant, on peut voir le film de ces interférences. C'est un hologramme
dynamique.
|
|
Principe de
formation d'un hologramme |
Exemples
d'hologrammes enregistrés sur pellicule |
D'après Sybervision |
Les tracés holographiques sont composés
d'interférences et ne sont pas directement interprétables par l'œil. Mais
l'information sur l'objet y est contenue de façon complète, sous une forme
transformée. C'est comme si l'objet était décrit dans un autre espace. Si on
éclaire l'hologramme enregistré par le même faisceau laser de référence, alors
on restitue l'image de l'objet en 3 dimensions. Si l'hologramme est dynamique, on le projette comme un film.
Une propriété remarquable de
l'hologramme est que dans chacune de ses parties se trouve l'information de la
totalité de l'objet. C'est pourquoi on a donné à ces images
le nom d'hologramme qui signifie graphique
du tout. Bien entendu, si on prend seulement une petite partie de
l'hologramme, on perd toutefois quelle chose, c'est la résolution, la netteté
de l'image, qui devient plus faible.
La notion d'hologramme a été introduite
dans le domaine de la neurologie par Karl
Pribram (né en
1919). En effectuant des expérimentations sur le cerveau des rats et des
salamandres, il a montré que les souvenirs (par exemple la mémoire des procédés
pour aller chercher la nourriture) persistent même quand le cerveau est détruit
(Languages of the Brain, 1971).
Il pressent que l'enregistrement a lieu sous forme d'ondes, dans un champ
électromagnétique qui enveloppe le cerveau. Travaillant avec Dennis Gabor, il
montre que l'enregistrement a les caractéristiques d'un hologramme. Lire un
souvenir, c'est percevoir un hologramme.
D'autres chercheurs travaillent selon ce
concept (P. Marcer, W. Schempp, Edgar Mitchell),
inspirés par les hypothèses du physicien David
Bohm(L'ordre implicite). Selon eux, le cerveau
est une antenne qui reçoit les fréquences et les traduit
en images. Percevoir, c'est former un hologramme. Le souvenir de la perception est son enregistrement.
Comment le code génétique inscrit dans
les hologrammes est-il lu et transmis? Par de nombreuses expériences et calculs
théoriques en collaboration avec des spécialistes, l'équipe de Peter Gariaev,
de l'Académie russe des Sciences naturelles et de l'Académie des Sciences
médicales, a mis au point le modèle suivant.
Le code génétique holographique est
contenu dans l'ADN (le chromosome). Les ondes qui proviennent des autres
cellules ou de lui-même le lisent. Cela signifie qu'elles arrivent dans un
certain état et repartent dans un autre. En effet, il est possible d'inscrire
une information dans la matière ou dans une onde en modifiant de façon
contrôlée et codée l'état de cette matière ou de cette onde (voir Codage et information).
Dans le cas du code génétique, Gariaev
et coll. ont montré que l'information était inscrite dans l'onde sous forme de
polarisation. Qu'est-ce que la polarisation de l'onde?
Il faut savoir que toute onde électromagnétique vibre dans une direction
perpendiculaire à sa direction de propagation, et que cette direction peut
tourner autour de l'axe de propagation. Lorsque cette direction ne tourne pas,
donc reste fixe, on dit que l'onde est polarisée. On peut
encoder une information en modulant de façon codée la direction de polarisation.
|
L'ADN se
comporte comme une chaine de barres oscillantes parcourue de solitons (onde à
une seule vague) |
Lorsque la chaine d'ADN est stimulée par
une onde électromagnétique polarisée cohérente (naturelle ou projetée par un
laser), elle s'ouvre localement, les 2 brins se séparent sur une distance de
quelques nucléotides puis se réassocient. Cette fenêtre d'ouverture se déplace
progressivement le long de la chaine, comme une main qui caresse la chaine pour
en ressentir l'information. L'ADN est parcouru d'une onde mécanique. Une telle onde avec une seule vague, comme lorsqu'on donne une
seule impulsion à une corde allongée librement sur le sol, s'appelle un soliton.
Dans la fenêtre où ils sont séparés, les
2 brins oscillent librement sous l'effet du soliton. Leur oscillation dépend de
leur masse, c'est-à-dire de la nature en A+T ou C+G et de l'influence des
barres voisines (voir ADN moléculaire). Pour
transmettre ses informations, l'ADN produit des ondes polarisées dans des fréquences
multiples, aussi bien dans le domaine lumineux que dans les ondes radio. Ce fait a été utilisé avec succès par Gariaev et ses
collaborateurs dans la conception du laser bio-ordinateur qui leur sert pour
transférer des informations génétiques d'un donneur à un receveur.
Les structures moléculaires qui sont
capables d'agir sur la polarisation de la lumière sont des molécules
dissymétriques. C'est le cas de l'ADN, de l'ARN et des protéines qui entrent
dans la composition des chromosomes. Dans son milieu cellulaire, l'ADN se
replie selon un empilement structuré en cristal liquide nématique (voir article Cristaux liquides; Birefringence and DNA Condensation of Liquid Crystalline
Chromosomes, Man Chow et coll., 2010; Are liquid crystalline properties of nucleosomes involved
in chromosome structure and dynamics? Françoise Livolant et coll. 2006).
La diffraction des ondes sur ces
structures cristallines liquides crée les hologrammes. Sous l'effet d'une onde
lumineuse, ces molécules captent de l'énergie et prennent une autre forme qui
polarise la lumière différemment. Ces structures pourraient être des lieux de
stockage des hologrammes et en même temps émettre des photons lumineux.
Source: Wave Genetic
Bio-Management nanotechnologies, Theory and empirical evaluation, Tertishnii G.G. et Gariaev P.P., 2007,
New medicine technologies, 7, 49
Dans une première série d'expériences,
les chercheurs ont détecté les signaux électromagnétiques émis par des
bactéries et des virus en solution dans l'eau selon une technique issue des
expériences du professeur Jacques Benvéniste.
Le protocole expérimental est le
suivant. Une population de cellules
pathologiques (Mycoplasma
Pirum) est mise en solution dans l'eau. Puis l'expérimentateur élimine
toute cellule de cette solution en la filtrant avec des filtres dont les trous sont calibrés à une taille
inférieure à celle des cellules (100 nm et 20 nm). Il vérifie que l'élimination
est effective.
L'eau est ensuite diluée au 1/10e, puis à nouveau au 1/10e plusieurs fois, et agitée chaque fois pendant 15 s selon un protocole défini. Les dilutions
successives sont versées dans des tubes en plastique, qui sont ensuite bouchés
hermétiquement. Chacun des tubes est placé à son tour dans une bobine de fil de
cuivre qui détecte la présence
éventuelle d'ondes électromagnétiques.
Dans ces conditions, la détection
d'ondes a été positive pour des dilutions moyennes (10-5 à
10-12), et négatives pour les basses et les hautes dilutions. Les
ondes détectées ont une fréquence d'environ 1000 Hz. Aucun signal n'a été
détecté pour les solutions non filtrées, donc contenant encore les cellules.
Ce qu'on déduit à ce stade, c'est qu'un signal a été enregistré dans l'eau préparée selon un protocole de dilution défini. Il y a une autre
condition indispensable à l'apparition du signal. L'eau doit être placée dans un
champ électromagnétique de fréquence d'environ 7 Hz. Elle l'est naturellement par l'environnement car la Terre est
soumise en permanence aux ondes de Schuman qui sont des fréquences de résonances
de l'ionosphère. Si ce champ est coupé par une protection en mumétal, aucun
signal ne se produit dans les dilutions. À moins qu'on ajoute un champ
artificiel de 7 Hz.
L'empreinte de la cellule dans l'eau
s'est traduite par un changement de la structure de l'eau. Des petits
assemblages de molécules d'eau se constituent, et ce sont eux qui émettent les
signaux. L'expérience a été reprise avec des bactéries.
Dans ce cas, on n'obtient pas de signal lorsque l'eau est filtrée avec un
calibre de 20 nm. Cela indique que les structures d'eau sont des assemblages minuscules
(nanostructures) avec une taille comprise entre 20 et 100 nm. Des chercheurs italiens réputés, Giuliano Preparata et Emilio Del Giudice, ont
démontré qu'elles sont détruites en chauffant au-dessus de 70°C ou en congelant
en-dessous de -80°C.
Il n'est pas besoin de mettre la cellule
entière en solution dans l'eau pour obtenir cette empreinte. Des résultats
analogues ont été obtenus avec l'ADN extrait des bactéries, et même avec
un court fragment de cet ADN. C'est donc l'ADN qui crée la structure qui est imprimée dans l'eau. Il est donc logique que l'on ait obtenu les mêmes résultats avec
des virus, dont le
rétrovirus HIV lié au SIDA. Dans ce cas, toutefois, il y a une légère variante:
un signal électromagnétique n'est pas produit à partir l'ARN constitutif du
virus, mais avec sa transcription en ADN. C'est l'ADN qui imprime son signal à
l'eau.
|
|
Montage
expérimental du Pr. J. Benvéniste pour la mesure des signaux
électromagnétiques émis par des solutions diluées. 1. Bobine en fil de
cuivre; 2. Solution, 1 ml en tube scellé plastique; 3 et 4. Amplificateur et
ordinateur |
Montage
expérimental du Pr L. Montagnier pour le transfert de signaux
électromagnétiques d'un tube à l'autre. Tube 1, contenant la solution filtrée
et diluée; tube 2, eau pure ou eau avec constituants de l'ADN; bobine de
cuivre créant un champ magnétique de 7 Hz; entourée de mumétal |
Extrait de L. Montagnier et coll., DNA Waves and Water |
Dans un deuxième temps, Montagnier a
montré qu'il était possible de transférer l'empreinte électromagnétique de
l'ADN dans un autre tube d'eau pure selon le protocole suivant.
Il a pris certaines des dilutions
préparées précédemment à partir d'un fragment d'ADN du virus VIH qui présentent
un signal, par exemple la solution diluée à 10-6 (voir figure, tube 1). Il l'a placée à
côté d'un autre tube contenant de l'eau pure filtrée à 450 nm et 20 nm et
diluée de la même façon que celle ayant contenu de l'ADN (figure, tube 2). Les
tubes sont soumis à un champ de 7 Hz pendant 18h à la température ambiante et
protégés des champs extérieurs par un blindage en mumétal autour de la bobine.
On mesure les signaux électromagnétiques émis par chaque tube.
Le résultat est que le tube 2 contenant
de l'eau pure émet aussi des signaux pour les dilutions correspondant à celles
qui donnent des signaux positifs dans le tube 1. Cela prouve que les signaux
portés par les nanostructures dans l'eau du tube 1 ont été transmis à l'eau
pure du tube 2 en 18h. Ce transfert n'a pas lieu si ce temps
est inférieur à 16h, si la bobine est absente ou le champ magnétique coupé, si
la fréquence d'excitation est moins de 7 Hz, ou si l'ADN est absent du premier
tube à l'origine.
Les ondes transférées sont la signature
des cellules placées à l'origine dans le tube 1, mais quel est le contenu de
cette signature? Pourrait-elle fournir suffisamment d'informations pour recréer
une séquence d'ADN? Normalement, on pense que non. De l'ADN ne peut être créé
qu'à partir d'une autre molécule d'ADN qui se recopie par séparation des 2
brins. Le brin séparé de l'ADN
comporte le plan qui permet
d'assembler l'autre brin avec les constituants présents dans l'entourage.
L'expérience a été tentée en transférant
le signal à un autre tube, le tube 2 comme précédemment, mais cette fois ce
tube contient en solution les composants de l'ADN (nucléotides, amorces, polymérase).
Le résultat est oui. De l'ADN a été produit par ce transfert électromagnétique.
La détection de l'ADN par la technique
habituelle chez les biologistes, l'électrophorèse sur gel d'agarose, met en
évidence un ADN de la taille attendue (104 paires de bases). Seulement 2 paires
de bases sur 104 étaient différentes de la séquence de l'ADN d'origine.
L'expérience a été reproduite 12 fois avec les mêmes résultats. Elle a
également été reproduite avec une séquence
d'ADN de la bactérie Borrelia
burgdorferi, l’agent de la maladie de Lyme.
Sources: Ces recherches sont rapportées dans 2
publications scientifiques et dans une conférence des prix Nobel intitulée DNA waves and water prononcée à Lindau le 28 Juin 2010.
Larry Hecht la commente dans sa revue scientifique américaine 21st Science & Technology (traduction et commentaires dans le
site Solidarité et progrès).
Electromagnetic Signals Are Produced by Aqueous Nanostructures
Derived from Bacterial DNA Sequences, Montagnier L, Aissa J, Ferris S, Montagnier J-L, Lavallee C,
Interdisciplinary Sciences: Computational Life Sciences, 2009, 1, 81-90
DNA Waves and Water, Luc Montagnier, J.
Aissa, E. del Giudice, C. Lavallee, A. Tedeschi and G. Vitiello, Journal of Physics, 2011, 306, 012007
Des signaux "homéopathiques" ont été détectés à partir de l’ADN,
Mae-Wan Ho, ISIS Biologie Médecine, 2010
Une séquence d’ADN reconstituée à partir de la mémoire de l’eau, Mae-Wan
Ho, ISIS Biologie Génétique, 2011
Le Dr. Gariaev et son équipe ont
d'abord mis en évidence le champ de l'ADN par un effet dit "fantôme".
Ils ont mené une série d'expériences consistant à étudier le comportement d'une
solution d'ADN dans de l'eau. La solution (3 mg d'ADN dans 3 ml d'eau) est mise
dans un petit récipient en quartz et stabilisée au citrate de sodium (tampon
SSC). Les molécules d'ADN y sont mobiles et agitées d'un mouvement erratique
nommé mouvement brownien.
Les spectrographies sont courantes dans
les études scientifiques afin de mesurer toutes sortes de caractéristiques des
substances. Dans le cas présent, la solution est introduite dans un appareil où
elle est traversée par un rayon laser dont la diffusion est recueillie dans les
différentes directions. L'analyse de ces photons diffusés permet d'en déduire
des renseignements sur la taille et la vitesse de déplacement des particules en
solution. Cette technique est appelée diffusion
dynamique de la lumière (DLS)
ou encore spectrographie par
corrélation de photons (PCS)
(avec un spectographe Malvern).
Pour comprendre l'effet de l'ADN sur
cette diffusion, il faut la comparer à ce qu'on obtient sans la solution.
Lorsque le récipient est vide, les expérimentateurs ont constaté sans surprise
que les photons diffusés sont distribués complètement au hasard (fig.a).
|
|
|
a- Diffusion
corrélée en l'absence de la solution d'ADN |
b- Diffusion
corrélée en présence de la solution d'ADN |
c- Diffusion
corrélée après avoir enlevé la solution d'ADN |
Expérience
et figures réalisées par P. Gariaev et son équipe. Reproduites de L'onde ADN bio-numérique |
Dans un deuxième temps, les
expérimentateurs ont introduit la solution d'ADN. Ils ont obtenu des
fluctuations périodiques bien précises, caractéristiques des molécules en
solution (fig. b). Puis, ils ont vidé le récipient et ont recommencé. Contre
toute attente, la courbe obtenue n'est plus celle du début, mais ressemble à
celle obtenue en présence d'ADN (fig. c). Tout se passe comme si l'ADN est encore présent, comme s'il avait laissé son empreinte (les expérimentateurs l'appellent son fantôme).
Cette empreinte peut persister pendant
plus d'un mois, même si on tente de l'effacer en
soufflant régulièrement de l'azote dans le récipient.
Ce phénomène bouscule notre
représentation d'un champ d'information. En effet, si en présence de l'ADN
l'onde électromagnétique du laser est dispersée par le champ électromagnétique
des atomes de l'ADN, par quoi est-elle modulée en l'absence d'ADN? Quelle est
la nature de ce fantôme? On doit admettre qu'il existe un milieu subtil, une
substance primordiale, dans laquelle le champ de l'ADN a laissé son empreinte.
Cette substance a la capacité de
conserver une mémoire, d'enregistrer des informations. L'existence de cette
substance commence à être bien documentée par les avancées récentes de la
physique quantique. C'est le champ
du vide, appelé aussi champ
de cohérence universel ou matrice universelle (voir articles à venir Physique quantique).
Lire les autres parties:
·
1. La molécule d'ADN et le code génétique.
De la cellule aux gènes, en passant par les chromosomes et l'ADN, vous êtes
invités à visiter les rouages du programme génétique qui commande notre
développement physique. Comment fonctionne-t-il? Jusqu'à quel
point nous contrôle-t-il? Quel est son langage? Vous pourrez le découvrir sans
notion de biologie ou de chimie en observant le paysage, tel un voyageur qui
s'aventure dans le monde des molécules.
·
2. L'ADN et ses modes d'expression.
Contrairement à l'idée répandue selon laquelle nous sommes programmés par notre
code génétique, des scientifiques ont montré que celui-ci est en réalité un
stock de données qui peuvent être activées ou non selon nos conditions de vie
(nutritionnelles et psychiques). La science de l'épigénétique a montré que cette activation était
due à des modifications chimiques réversibles du gène. Chacun de nous est donc
dans un état épigénétique qui lui est propre et qui se modifie avec l'âge. Dans
certaines circonstances, cet état est transmissible à la descendance, et cela bouleverse
les idées figées des scientifiques sur l'évolution des espèces par la sélection
naturelle. D'autres observations nous démontrent que l'ADN et les gènes ne sont
pas des assemblages constitués de façon fixe et définitive. L'ADN se recompose
en partie lorsque certains fragments (les transposons)
changent de place. La plasticité
des cellules nerveuses est un
autre exemple qui montre combien nos cellules ne sont pas constituées une fois
pour toutes, mais possèdent la capacité étonnante de s'adapter au changement et
d'inventer de nouvelles formes.
·
3. Architecture et structure de l'ADN.
Les parties codantes des gènes de l'ADN, qui détiennent les codes de
fabrication des protéines qui régulent notre corps, n'occupent que 1,3% environ
de la totalité de l'ADN. Les zones non-codantes dans et entre les gènes
intriguent les scientifiques par leur présence énigmatique. Ayant abandonné
l'idée que ces zones sont inutiles, ils commencent à mettre en évidence leurs
fonctions possibles. Ils ont des rôles de régulation et de contrôle. Les zones
intergènes comportent des séquences caractéristiques pour chaque individu, au
point qu'elles ont été retenues par la législation comme base de l'empreinte
génétique. Il existe donc une architecture significative dans l'ADN. Par des
méthodes d'analyse statistique, des mathématiciens ont mis en évidence un ordre fractal qui varie selon le type d'ADN.
·
4. La musique de l'ADN et des protéines.
La structure de l'ADN et des gènes sous-tend une harmonie que certains artistes
et compositeurs ont transcrite en musique. Au-delà de ces visions d'artiste, la
physique quantique montre, grâce à Joël Sternheimer, qu'à chaque acide aminé composant une protéine est associée une
onde d'échelle, qui peut être transcrite en note de musique. Par la musique des protéines ou protéodies, il est possible d'entrer en dialogue intime avec l'organisme, ce
qui ouvre des perspectives passionnantes et nouvelles en agriculture et en
médecine.
·
5. L'ADN électrique. On représente
habituellement la molécule d'ADN sous forme de volumes géométriques: hélices,
rubans et segments. Au-delà de son occupation dans l'espace, une vie électronique
intense se manifeste dans les molécules, responsable de leurs attirances,
associations et assemblages. De nombreuses recherches ont été conduites sur la
conductivité électrique de l'ADN nu, donc en-dehors du corps. Récemment, il a
été démontré que l'ADN est électro-conducteur et peut être considéré comme un
minuscule fil électrique. Ces recherches sont motivées par la possibilité
d'utiliser l'ADN comme constituant de nano-circuits électroniques (à l'échelle
du nanomètre). Des ordinateurs à base d'ADN ont été construits et testés. L'ADN
participe ainsi à la grande course des nanotechnologies qui permettent de
fabriquer des puces et autres dispositifs de taille très inférieure à celles
élaborée avec le silicium. Une technologie qui se répand pour le meilleur et
pour le pire.
·
7. Les niveaux vibratoires de l'ADN. A venir
·
Comment l'information est codée et enregistrée dans la
matière. Du code de la route aux codes sacrés de guérison.
Les communications que nous établissons avec les autres, avec les machines et
avec la nature, s'établissent au moyen de codes et de langages dont notre vie
quotidienne fournit des exemples très variés: code de la route, codes marins,
code à barres, codes numériques, langages gestuels, langages parlés ou écrits,
code génétique de l'ADN, etc. Ces codes sont émis et transportés par le support
de la lumière, des sons ou des ondes électriques et électro-magnétiques. Leur
inscription ou enregistrement dans la matière (papier, argile, pierre, métal,
cristaux, particules magnétiques, eau, molécules, etc.) implique une
modification ou empreinte de cette matière, jusqu'aux niveaux atomique,
électronique et quantique. Notre corps enferme également des mémoires, acquises
ou archétypales, bénéfiques ou bloquantes. L'utilisation de codes sacrés (sons,
paroles, cristaux, géométrie) est particulièrement recommandée pour nous
reconnecter avec nos mémoires cellulaires et favoriser notre développement
spirituel.
·
Physique quantique: les concepts fondamentaux.
Onde et particule, le double visage de la matière. Abandon de la notion de
trajectoire - États entremêlés - Univers parallèles. Une interrogation sur la
réalité objective. La physique
quantique est née dans les années 1920 après qu'Einstein ait introduit la
notion de quantum dans les rayons lumineux pour expliquer l'effet
photoélectrique, et que De Broglie ait généralisé le double visage
onde/particule aux particules de matière. Sa géniale hypothèse a été confirmée
expérimentalement par les phénomènes d'interférences des électrons. Les lois
mathématiques qui permettent de décrire la particule ont été développées par
Schrödinger et Heisenberg. Leurs conséquences sont étonnantes. Il est
intrinsèquement impossible de localiser la particule sur une trajectoire, on ne
peut calculer que des probabilités de sa présence. L'état d'une particule
inclut l'ensemble de toutes ses possibilités superposées. De même, des
particules jumelles restent indissociables dans un état intriqué, même à de
grandes distances. Mais tout processus de mesure modifie ces états.
La fin du déterminisme, la participation de l'observateur, le lien immuable
entre particules corrélées, sont des thèmes qui rejoignent les enseignements
spirituels traditionnels sur l'unité du monde, et cela a le mérite d'amorcer
une réconciliation entre la science et la spiritualité. Toutefois,
l'interprétation de ces résultats donne lieu à des controverses. La majorité
des physiciens suivent l'opinion de Bohr selon laquelle seule existe la réalité
empirique des phénomènes, bien qu'elle nous semble déroutante. Envisager
l'existence d'une réalité sous-jacente ne serait que spéculation stérile.
D'autres ont cherché à trouver un sens aux phénomènes et ont proposé qu'il
existe une réalité voilée, ou bien que les informations pourraient voyager dans
le temps, ou encore qu'il existe des mondes parallèles qui correspondraient aux
différentes possibilités de mesure. Mon avis est que cela revient à proposer
l'existence d'une réalité supérieure indifférenciée. Mais alors que les
physiciens ne l'envisagent que sur un plan matériel, les enseignements
spirituels nous décrivent une réalité supérieure qui comprend des plans subtils
étagés qui est en rapport avec notre propre évolution de vie et que certains
ont pu explorer en état de conscience élargie.
·
Les biophotons sur Wikipédia: Alexander Gurwitsch; biophotons;
bibliographie en anglais de F.A.
Popp
·
Fritz-Albert Popp et les biophotons,
émission Archimède du 26 juin 2001 sur ARTE TV. La qualité des aliments
·
Dans l'article L'effet Kirlian et le rayonnement lumineux de l'ADN,
par L'équipe Contre-La-Pensée-Unique: Les émissions de lumière ténue peuvent-elles nous
renseigner sur l'état des cellules, traduction d'un article en
anglais de Bennett Daviss dans New Scientist magazine, 23/02/2002,
vol. 173, n°2331, 30; La lumière et la vie, un passage du livre de
F. David Peat, la pierre philosophale: chaos et ordre caché de l?univers
·
La biophotonique, science de
l'information lumineuse. Vincent Crousier. Publié dans Nexus N°47, nov-dec. 2006. Quel est le
rapport entre les cellules d'un organisme vivant, une entreprise d'armement et
des produits cosmétiques ? Réponse : la biophotonique. A l'origine de ce
nouveau champ scientifique, la découverte, il y a plus de quatre-vingt ans, de
la production de photons par l'ADN. Après avoir rencontré les résistances
symptomatiques d'un changement de paradigme, la biophotonique est aujourd'hui
étudiée et reconnue par (presque) tous les centres de recherche les plus prestigieux.
·
Reproduire l?«impossible» rayonnement mitoge?ne?tique,
Jonathan Tennenbaum, Magazine Fusion N°86 - mai/juin 2001. Les travaux de
Burlakov
·
L'ADN communique dans l'univers - l'ADN fantôme.
Grazyna Fosar et Franz Bludorf, article en allemand paru dans Raum und Zeit,
13/8/2005, Berlin, traduction française Isabella Heim. Les travaux de Gariaev
en anglais
·
Quantica, Institut de recherche Fritz-Albert Popp.
Recherche, développement et transferts de connaissances de la biophotonique.
Applications, en particulier pour la médecine alternative. En anglais et en
allemand. Voir applications de la biophotonique
·
About the Coherence of Biophotons. Fritz-Albert Popp. "Macroscopic
Quantum Coherence", Proceedings of an International Conference on the
Boston University, edited by Boston University and MIT, World Scientific 1999. Biophoton emission is a
general phenomenon of living systems. It concerns low luminescence from a few
up to some hundred photons-per-second per square-centimeter surface area. At
least within the spectral region from 200 to 800nm. The experimental results
indicate that biophotons originate from a coherent (or/and squeezed) photon
field within the living organism, its function being intra- and inter-cellular
regulation and communication.
·
Natural light from organisms, what, if anything, can it tell us? by Beverly Rubik. Noetic Sciences
Review, été 1993, N°26, p.10
·
Brief introduction
into WaveGenetics, Its scope and opportunities, Peter Gariaev
·
Quantum
Bioholography, From Helix to
hologram, Iona Miller et Richard Alan Miller, 2003
·
Biophysical Mechanisms of Genetic
Regulation: Is There a Link to Mind-Body Healing? Lian Sidorov et Kevin Chen. Travaux de
Popp, Gariaev et d'autres
·
A Quantum
Biomechanical Basis for Near-Death Life Reviews, Thomas E. Beck, Janet E. Colli, Journal
of near-death studies, 2003, p.169. Une partie sur la
biomécanique quantique et sur la communication non-locale (téléportation)
·
Le champ de la cohérence universelle,
Lynne McTaggart, Ariane, 2002. La science vient tout juste de commencer à
prouver ce que les anciens mythes et les religions ont toujours prétendu,
c'est-à-dire qu'il existe bel et bien une force vitale reliant toutes choses.
Infatigable journaliste d'investigation, Lynne McTaggart nous révèle un nouveau
et radical paradigme biologique selon lequel, fondamentalement, l'esprit et le
corps humains ne sont pas dissociés et distincts de leur milieu, mais forment
plutôt une force pulsante qui interagit constamment avec cette vaste mer
d'énergie.
·
Investigations sur le champ de conscience unitaire,
David Wilcock, Ariane Editions 2012. Cet ouvrage révèle un grand nombre de
secrets: la transformation de l'ADN, la science de la conscience, les tunnels
spatio-temporels, la géométrie sacrée, le temps multidimensionnel et un
étonnant nouveau modèle des champs d'énergie galactiques responsables de notre
évolution biologique, mentale et spirituelle.
·
The rainbow and the
Worm, The Physics of Organisms. Mae-Wan Ho, directrice de Institute of
Science in Society (ISIS). World Scientific Publishing Company, 3e ed. 2008.
What is It to be Alive?; Do Organisms Contravene the Second Law?; Can the
Second Law Cope with Organized Complexity?; Energy Flow and Living Cycles; How
to Catch a Falling Electron; Towards a Thermodynamics of Organized Complexity;
Sustainable Systems as Organisms; The Seventy-Three Octaves of Nature?s Music;
The Coherent Excitation of the Body Electric; The Solid State Cell; ?Life is a
Little Electric Current?; How Coherent is the Organism? The Heartbeat of
Health; How Coherent is the Organism? Sensitivity to Weak Electromagnetic
Fields; Life is All the Colours of the Rainbow in a Worm; The Liquid
Crystalline Organism; Crystal Consciousness; Liquid Crystalline Water; Quantum
Entanglement and Coherence; The Ignorance of the External Observer; Time and
Freewill
Popp - Die geheimisvolle Ordnung
hinter den Dingen
·
Die Natur des spezifischen Erregens der Zellteilung. Gurwitsch A. G.
Archiv für Entwicklungs Mechanik der Organismen, 1923, 100, 11?40
·
Further measurements
on the bioluminescence of the seedlings. L. Colli, U. Facchini, G. Guidotti, R.
Dugnani-Lonati, M. Orsenigo and O. Sommariva. Cellular and Molecular Life
Sciences, 1955, 11,
479-481
·
Intermediate and Far Infrared Sensing of Nocturnal Insects. Part I.
Evidences for a Far Infrared (FIR) Electromagnetic Theory of Communication and
Sensing in Moths and Its Relationship to the Limiting Biosphere of the Corn
Earworm. Callahan Philip S. Annals of the Entomological Society of America, 1965, 58, 5 (19), 727-745
·
Electromagnetic communication in insects,
elements of the terrestrial infrared environment, including generation,
transmission, and detection by moths. Callahan P.S. ARS, 1966, 33-110, 156-176.
·
Excited Electronic
States of DNA. J. Eisinger, R.G.
Shulman. Science, 1968, 27
, 161, 3848, 1311-1319
·
Weak luminescence from the yeast
Saccharomyces cerevisiae and the existence of mitogenetic radiation. T.I. Quickenden and S.S. Que
Hee. Biochemical and Biophysical Research Communications, 1974, 60 (2) 764-9
·
Distant intercellular interactions in a
system of two tissue cultures. V. P. Kaznacheev, S.
P. Shurin et al. Psychoenergetic Syst. 1, 1976,
141-142
·
Non-chemical distant interactions between
cells in culture. A. F. Kirkin. Biofizika 1981,
26, 839-843
·
Evidence of photon emission from DNA
living systemes. Rattenmeyer M., Popp F.A., Nagl W. Naturwissenschaften, 1981, 68, 11
·
A historical review of
the problem of mitogenetic radiation. Sous la direction de
A. A. Gurwitsch. Cellular and Molecular Life Sciences, 1988, 44, 7, 545-550. The miracle of caryokinesis was the
starting point that stimulated Alexander G. Gurwitsch to carry out his famous
mitogenetic experiments in 1923. The results obtained confirmed his hypothesis
of a weak radiation from cells, which is able to trigger the growth of other
cells. Extensive experimental work within the first two decades after this
discovery indicated that the problem of mitogenetic radiations is generally
related to the biological significance of UV-radiation. Both energetic and
informational aspects have to be considered, namely radiation effective in
activating molecules, and that involved in arranging them into larger units.
·
Regulatory aspects of
low intensity photon emission. R. Van Wijk and D. H. J. Schamhart.
Cellular and Molecular Life Sciences, Experientia, 1988, 44, 7, 586-593. Photon
emission from unicellular and multicellular organisms has been a subject of
study for many decennia. In contrast to the well-known phenomenon of
bioluminescence originating in luciferin-luciferase reactions, low intensity
emission in the visible region of the electromagnetic spectrum has been found
in almost every species studied so far. At present, the nomenclature of this
phenomenon has not crystallized and it is referred to by a variety of names,
such as mitogenetic radiation, dark luminescence, low-level chemiluminescence,
and biophotons. Particular attention has been focussed on the relationship
between photon emission and the regulation of various aspects of cellular
metabolism, although in many cases quantitative data are still lacking. Throughout
the history of this field of research the question of a functional biological
role of the low intensity emission has been repeatedly raised; this is
reflected, for instance, in the heterogeneity of the terms used to describe it.
The discussion concerns the possible participation of photons of low intensity
in intra- and intercellular communication. This paper reviews literature on the
metabolic regulation of low intensity emission, as well as the regulation of
photon emission initiated by external light. Furthermore, recent data are
discussed with respect to a possible biocommunicative function of low intensity
photon emission.
·
Biophoton emission, stress and disease. VanWijk, R., Tilbury, R. N., Slawinski,
J., Kochel, B., Gu, Q., & Lilius, E. M. Experientia, 1992, 48, 1029?1102
·
Non substantial biocommunication in terms
of Dicke's theory. Popp FA, Chang JJ, Gu Q, Ho MW. In Ho,
Mae-Wan, Popp FA, Warnke U, eds, Bioelectrodynamics and biocommunication, World
scientif Publishing, Singapore, 1994,
293
·
In vivo imaging of spontaneous ultraweak photon
emission from a rat's brain. Masaki Kobayashi and
others, Neuroscience Research, 1999,
34, 103
·
Photon statistics and correlation analysis
of ultraweak light originating from living organisms. Masaki Kobayashi and
Humio Inaba. Applied Optics, 2000,
39, 183
·
Bio-photons and Bio-communication. R. van Wijk. Journal of Scientific
Exploration, 2001, 15, 2,
183?197. The topic of bio-informational aspects of photon emission has a
history of more than eighty years. This article reviews the research activities
during the three main phases of this line of this research.
·
Distant wave-mediated
interactions in early embryonic development of the loach Misgurnus fossilis L., A. B. Burlakov, O. V. Burlakova et V. A.
Golichenkov. Russian journal of developmental biology 2000, 31, 5. Groups of
loach (Misgurnus fossilis L.) embryos of different ages were kept in different
quartz cuvettes for 20?24 h so that only optic contact between the groups was,
possible. Subsequent observations showed that parameters of their development
deviated from those in the control groups. Wave-mediated biocorrection proved
to have both positive and negative effects, depending on the developmental stages
of the interacting groups. Changes in spectral characteristics and polarization
of biological radiation affected the results of the experiments. Various
developmental abnormalities, caused by distant wave-mediated interactions of
embryos and specific to each combination of developmental stages and conditions
of optic communication are described.
·
Wave Genetics, Wave Biology Beyond Molecular Genetics,
un recueil des travaux de Gariaev par Iona Miller
·
Le concept d'hologrammes dans les organismes vivants ont également été développés par I.V. Prangishvili. Voir la liste de ses publications.
·
A model for biophotons. Matti Pitkänen. Journal of Non-Locality and Remote Mental Interactions, 2002 , I, 2
·
Modulation of DNA Conformation by
Heart-Focused Intention. R. McCraty, M.
Atkinson, D. Tomasino, Institut Harthmath, Boulder Creek, Californie,
États-Unis, 2003
·
Cellular Communication through Light. Daniel Fels. PLoS ONE 2009, 4 4, e5086. This study
finds that cells can have an influence on other cells even when separated with
a glass barrier, thereby disabling molecule diffusion through the
cell-containing medium. As there is still very little known about the potential
of photons for intercellular communication this study is designed to test for
non-molecule-based triggering of two fundamental properties of life: cell
division and energy uptake.
·
Biophotons, une sélection actuelle sur Google Scholar
·
Recent advances in
biophoton research and its applications. Sous la direction de
F-A Popp, K.H. Li et Q. Gu, mai 1992.
The collection of
articles in this book covers the historical background, the physics of
biophoton emission, those biological phenomena which show evidence of a ?holistic?
character, and finally discusses applications and biological evolution. This
volume serves to bring researchers up-to-date on the subject and draws
attention to the many exciting findings that are widely scattered in the
scientific literature.
·
Biophotonics: Optical science and engineering for the 21st century. Sous la direction de
Xun Shen et Roeland VanWijk. 2005.
With CD-ROM. It is now well
established that all living systems emit a weak but permanent photon flux in
the visible and ultraviolet range. This biophoton emission is correlated with
many, if not all, biological and physiological functions. There are indications
of a hitherto-overlooked information channel within the living system.
Biophotons may trigger chemical reactivity in cells, growth control,
differentiation and intercellular communication, i.e. biological rhythms. The
basic experimental and theoretical framework as well as the technical problems
and the wide field of applications in the biotechnical, biomedical engineering,
engineering, medicine, pharmacology, environmental science and basic science
fields are presented in this book. To promote the dialog and mutual penetration
between biophoton research and photon technology is one of the important goals
for the International Conference on Biophotons & Biophotonics 2003, and is
developed and presented in Biophotonics: Optical Science and Engineering in the
21st Century.
·
Journal
of Biophotonics. Editor: Jürgen Popp, WILEY-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim
http://www.spirit-science.fr/doc_humain/ADN6photons.html
JST Home > Strategic Basic Research
Programs > ERATO > Research Area/Projects > Completed > INABA Biophoton
This project focused on the
ultra-weak (《10-17 W: tens of photons per second) light that is
emitted from, transmitted in, and absorbed by biological tissue and cells.
These "biophotons" are quite different from known relatively intense
bioluminescence emissions which are detectable by the human eye and for which
specific substances are known to be responsible. The difference is in the fact
that these biophotons originate completely from chemical activity within cells,
and not as a response to external light, or other, stimulation.
Research Director: Dr. Humio Inaba
(Professor Research Institute of Electrical Communication, Tohoku University)
Research Term 1986-1991
Single-photon counting device: A highly sensitive and
reproducible biophoton emission measurement technique based primarily on
single-photon counting has been developed. A second-generation version of this
technique has made possible the first measurements of the quantum statistical
properties of biophoton fields.
PIN/Charge Integrating Amplification (P/CIA): A PIN/Charge Integrating
Amplification (P/CIA) detection technology has been developed that can be used
in the detection of very weak light emission in the near-infrared region,
within which certain species of oxygen emit.
Single-photon images of plant tissue: Single-photon-counting images of
germinating soybeans and other plant tissues have been obtained using only the
ultraweak light emitted by the specimen.
Transmission spectrophotometer: A transmission spectrophotometer
based on the use of a micro-channel plate has been developed that has the
highest resolution in the world for single-photon counting spectroscopy.
Fluorescence in spinach chloroplasts: Well resolved emission spectra of
white light-illuminated spinach chloroplasts at room temperature show that
delayed fluorescence occurs at 685 nm one second or more after excitation.
Light from sea urchin eggs: Light in the visible region was
detected during the fertilization of sea urchin eggs.
Ultraweak light from mammalian nucleus: The first observation of
ultraweak light emission from the mammalian nucleus was obtained.
Phase transitions in biological membranes: Studies also provided the first
observations of phase transitions in biological membranes without the use of
artificial chemical probes or labels.
·Various kinds of light emitting
phenomena
·An image of the ultraweak photon
emission penomenon accompanying soybean germination obtained for the first time
by the Inaba Biophoton team. The photo shows light emission concentrated around
the hypocatyl when the germ is growing and cells are actively dividing
Ultraweak photon emission phenomena of
various living organisms, tissues, cells and related substances are now
attracting a great deal of interest, as described in the previous two papers
[1], [2] (referred as Papers I and II). In general, light emission closely
related to a variety of biological phenomena and vital functions are classified
into the following two main categories according to the emission intensity, as
illustrated in Fig. 1 [3].
Mais aujourd’hui, les aliments peuvent être pollués,
génétiquement modifiés ou même contaminés par la radioactivité sans que nous
puissions nous en rendre compte.
L’incertitude
des consommateurs est grande. Les produits les plus appétissants extérieurement
sont-ils de la meilleure qualité ? Que signifie aujourd’hui "qualité
des aliments" ?
À Neuss, l’institut de recherche sur les biophotons du
biophysicien Fritz-Albert Popp s’est engagé sur une voie scientifique nouvelle
pour déterminer la qualité d’un aliment. On mesure la lumière contenue à
l’intérieur des aliments. Les biophysiciens allemands sous la conduite de Popp
ont découvert et démontré en 1975 que les cellules vivantes contiennent de la
lumière.
Un amplificateur de lumière résiduelle permet de visualiser la
lumière émise, par exemple, par un chou frisé. Cet appareil est capable de
détecter une bougie à une distance de 20 km. Déjà récoltée, la plante a
emmagasiné de la lumière et la restitue maintenant progressivement. Pour
Fritz-Albert Popp, cette lumière est un signe de l’ordre interne et de la
vitalité de l’aliment. Or cette vitalité sera transmise à l’acheteur qui le
consommera.
Ce
qui pousse bien est bon ; ce qui pousse vite est bon ; ce qui
contient certaines substances est bon ou mauvais. Nous nous intéressons plutôt
à cet état d’ordre, qui est vraiment fondamental. C’est un concept qui a été
introduit il y a près de 50 ans par le Prix Nobel Erwin Schrödinger, qui a dit
que la qualité d’un aliment était d’autant meilleure que cet aliment était
capable de transmettre de l’ordre au consommateur. C’est ce qu’il faut mesurer.
Nous avons apporté des tomates. Les trois premiers récipients
sont remplis avec des échantillons de purée produits à partir d’une tomate
issue de l’agriculture biologique contrôlée ; les trois autres récipients
contiennent des échantillons d’une tomate conventionnelle.
Ce
photomètre ultrasensible amplifie et mesure les particules de lumière émises
par les échantillons. Les différences d’intensité lumineuse autorisent des
conclusions sur la qualité de l’aliment. Les graphiques informatiques obtenus
avec les trois échantillons de tomate biologique révèlent une activité
lumineuse nettement supérieure, c’est-à-dire un état général de plus grande
vitalité.
Ces mesures de lumière permettent également de savoir par
quelles manipulations, quelles actions, la qualité de la tomate a été améliorée
ou détériorée. Je peux savoir si c’est un problème de fraîcheur ou de mode de
culture, si elle contient des produits nocifs, ou si le système n’est pas resté
assez longtemps dans le champ lumineux, etc. Une fois qu’on connaît les
relations par rapport au champ lumineux, on peut déterminer tout cela très
précisément.
Ainsi, les caractéristiques lumineuses d’une bière avec et sans
bactéries révèlent des différences considérables. Les aliments qui ont été
exposés à la radioactivité présentent d’autres caractéristiques lumineuses, et
les produits congelés émettent une lumière plus faible et moins régulière que
les produits frais. L’industrie agroalimentaire prépare actuellement de
nombreuses applications futures de la méthode d’analyse développée par Fritz
Popp.
En
collaboration avec un grand brasseur allemand, il a ainsi élaboré une sorte de
"système d’alarme anticipée" pour la quantité de bactéries présentes
dans la bière. Des échantillons de bière sont soumis ici à différentes
concentrations de bactéries. Plus la bière contient de bactéries, plus son
intensité lumineuse va diminuer rapidement au bout d’un certain temps.
Après 18 heures, la lumière dans l’échantillon pollué par les
bactéries diminue fortement, ici sur la courbe rouge. La courbe verte montre
que la lumière de cet autre échantillon reste à un niveau d’intensité nettement
supérieur, ce qui indique que l’échantillon contient beaucoup moins de
bactéries. Fritz-Albert Popp, qui a débuté sa carrière à l’université de
Kaiserslautern, est longtemps passé pour un excentrique. Son approche différait
et diffère trop du dogme traditionnel de la science.
Fritz-Albert Popp :
[*Saint-Churchy a dit un jour et je trouve ça très
bien, :*]
"Qu’on donne une dynamo à un chimiste et il la dissoudra
dans l’acide chlorhydrique. À la fin, il saura dans quel métal est fabriquée la
dynamo, mais il ne saura pas comment elle fonctionne."
C’est ainsi que ça s’est passé dans les sciences de la vie et en
agroalimentaire. C’était sans doute inévitable. On s’est intéressé à des
détails toujours plus fins, avec une certaine réussite, mais on en a oublié le
chemin inverse et on traite souvent de trouble-fête celui qui ose rappeler
qu’il faudrait aussi suivre le chemin inverse pour ne pas perdre toutes les
informations. On risque vite de se faire dévorer à courir en sens inverse au
milieu d’une bande de lemmings.
Aujourd’hui, de nombreuses institutions scientifiques renommées
collaborent dans le monde entier avec Fritz-Albert Popp. Les chercheurs sont de
plus en plus nombreux à penser avec lui que les biophotons non seulement
témoignent de l’ordre interne d’une cellule, mais qu’ils déterminent fortement
cette organisation interne.
Le champ lumineux est le véritable organisme de contrôle du
champ moléculaire. Les molécules sont idiotes, elles font seulement ce que leur
dicte ce champ lumineux. La lumière revêt une importance fondamentale pour
l’être humain. Elle lui transmet chaleur, énergie et nourriture. Nous
l’utilisons pour transmettre des données, c’est pour nous un outil universel.
Tout semble indiquer également que la lumière stockée au plus profond de tous
les organismes vivants tient une place fondamentale dans la régulation des
processus vitaux.
Fritz-Albert Popp pense que les biophotons commandent l’action
des hormones, des enzymes et de nombreuses autres substances présentes dans la
cellule. Ce serait la clé et l’explication de nombreux mécanismes et phénomènes
encore mystérieux, comme l’homéopathie ou l’acupuncture.
Fritz-Albert Popp :
Elles ont un système de méridiens, qui achemine l’énergie, l’énergie
lumineuse, à différents endroits et sous différentes formes. On peut imaginer
quelque chose de similaire chez les êtres humains, non seulement avec de la
lumière mais, pourquoi pas, avec des micro-ondes.
Il est donc tout à fait possible, et très vraisemblable même,
qu’il existe réellement de telles voies de transport de l’énergie, que l’on ne
pourrait pas influencer avec je ne sais quelle molécule, mais en jouant sur
certaines conditions de bord, par exemple avec une aiguille.
De ce point de vue, tout cela est parfaitement envisageable,
mais il faudrait naturellement l’examiner de plus près et, surtout,
entreprendre des recherches approfondies pour en apporter la preuve.