En 995, Boleslav fit assassiner par ses hommes de main, les Vršovci de Libice, les derniers Slavnikides, ce qui parachčve l'unification de la Bohęme.

Ducs de Bohęme[modifier | modifier le code]

C'est entre 882 et 885 qu'un premier Přemyslide est attesté historiquement : Bořivoj Ier de Bohęme et sa femme Ludmila sont baptisés par Méthode de Salonique dans le royaume de Moravie voisin.

Ŕ la mort de Bořivoj, vers 889, la Bohęme est gouvernée par le prince Svatopluk Ier de Bohęme de la dynastie des Moďmirides, et annexée jusqu'en 894 ŕ la Grande-Moravie. Ŕ la mort de Sventopluk, le fils de Bořivoj, Spytihněv Ier de Bohęme, rčgne de 894 ŕ 915 sur la Bohęme et prend son indépendance vis-ŕ-vis de la Grande-Moravie. En 895, il doit se reconnaître vassal de l'empereur Arnulf de Carinthie. Ŕ sa mort, son frčre Vratislav Ier poursuit la politique de Bořivoj jusqu'en 921.

Puis Venceslas, fils de Vratislav Ier, monte ŕ son tour sur le trône, mais il est assassiné en 929 (ou peut-ętre seulement en 9352) avec ses barons par son frčre Boleslav Ier.

Ŕ partir de la seconde moitié du xe sičcle, Venceslas est révéré comme un saint et devient au xie sičcle le saint-patron du royaume : c'est pourquoi les futurs monarques de Bohęme se présenteront désormais comme les représentants temporels de Venceslas, et la couronne préparée pour Charles IV au xive sičcle désignée comme couronne de Venceslas.

La Bohęme au xe sičcle.

Ce n'est qu'aprčs 955 que les Přemyslides, outre leurs fiefs de Prague et de Bohęme occidentale, parviennent ŕ s'imposer aussi en Moravie3, une partie de laSilésie et de la Petite-Pologne jusqu'au -delŕ de Cracovie, ainsi que le rapporte l'émissaire juif Ibrahim ibn Ya'qub ŕ son calife Abd al-Rahman III en 965, et męme une petite partie de la Slovaquie4. Quant ŕ la Bohęme orientale, elle demeurait aux mains des Slavnikides.

L’évęché de Prague fut institué sous le rčgne de Boleslav II (972–999) en 973. La nomenclature de l'évęché de Prague de 1086 (qui reprend vraisemblablement les termes de l'acte de fondation) lui subordonne la Bohęme, la Moravie, la Silésie, le château de Cracovie "et toutes les régions attenantes" jusqu'au Boug occidental et ŕ la Strypa, ainsi que la "provincia Wag", c'est-ŕ-dire les terres de la vallée de la Váh.

La Silésie, la Petite-Pologne et la Moravie furent conquis en 990 par le prince polonais Mieszko.

En 995, Boleslav fit assassiner par ses hommes de main, les Vršovci de Libice, les derniers Slavnikides, ce qui parachčve l'unification de la Bohęme.

xie sičcle[modifier | modifier le code]

Vers l'an mil, les tensions s'exacerbčrent avec la Pologne, une guerre de succession opposant les fils de Boleslav ŕ Boleslas Ier Chrobry. En 1003-1004, Prague devint polonaise, sur quoi l’empereurdécida d'intervenir.

Enfin en 1019, Ulrich (Udalrich) mit un terme ŕ l'occupation polonaise de la Moravie, qui devint pour les sičcles suivant une dépendance du Royaume de Bohęme.

Le fils d’Ulrich, Bretislav, combattit victorieusement la Pologne ; aprčs avoir combattu l'empereur Henri III, il s'allia ŕ lui contre la Hongrie. Bretislav institua en 1055 le droit d'aînesse pour régler sa succession. Ses deux aînés, Spytihněv et Vratislav régnčrent l'un aprčs l'autre ; le benjamin Jaromir devint évęque de Prague, et les autres fils furent princes de Moravie : Conrad Ier régnait sur Brünnet Znaďm, Othon Ier et ses descendants régnčrent sur Olmütz ; ils pouvaient toutefois toujours prétendre au trône de Bohęme en cas d'extinction de la lignée aînée.

Au cours de l'hiver 1085–1086, le roi Henri IV éleva Vratislav au rang de roi (titre encore non-héréditaire) en récompense de son appui dans la guerre contre les barons Saxons : ses successeurs,Conrad de Brünn et Bretislav, durent pour cette raison se contenter du titre de duc de Bohęme.

Ŕ partir du xiie sičcle[modifier | modifier le code]

Enfin en 1099, Bretislav obtint de faire reconnaître son demi-frčre Borivoj II (1101–1107 puid 1117–1120) comme son successeur, premičre égratignure au droit d'aînesse. Les tentatives de substituer la primogéniture au droit d'aînesse attisčrent les guerres de succession au début puis ŕ la fin du xiie sičcle. L'antagonisme au sein de la branche aînée des Přemyslides de Prague, celle des frčresVladislav Ier (1109–1117 puis 1120–1125 ; héritiers : Vladislav II de Bohęme, Frédéric, Bretislav III de Bohęme, Ottokar Ier de Přemysl) et Sobeslav Ier (1125–1140 ; héritiers : Sobeslav II, Venceslas Ier), eut des conséquences graves dans la mesure oů il provoqua l'intervention des Přemyslides de Moravie (Ulrich de Brünn, Conrad II de Znaďm, Conrad III Othon) et d'autres prétendants (Děpold,Henri-Bretislav etc.). Les Přemyslides de Moravie parvinrent ŕ s'imposer au trône de Prague pour de courtes périodes (Svatopluk d’Olmütz de 1107 ŕ 1109, Conrad-Othon III de 1189 ŕ 1191, Henri-Bretislav III de 1193 ŕ 1197), mais ils furent toujours en butte ŕ la résistance larvée des barons. Les empeurs germaniques finirent par s'immiscer dans ces guerres de succession, notamment sous le rčgne de Lothaire de Supplinbourg, qui connut une défaite retentissante en 1126 contre le duc Sobeslav Ier ŕ la Deuxičme bataille de Culm, qui se termina par sa captivité. Vladislav II (1140–1172) obtint en 1158 de nouveau le titre de roi, mais encore ŕ titre personnel.

Au xiie sičcle, les Přemyslides ont noué des liens dynastiques avec les Piast polonais, les Árpád hongrois, les Wettin et les Babenberg, mais aussi avec les comtes bavarois de Bogen, les comtes francs de Berg et les Wittelsbach.

Rois de Bohęme[modifier | modifier le code]

Ottokar II, Venceslas II etVenceslas III dans la Zbraslavská kronika

1140-1173 : Vladislav II, duc puis roi en 1158, fils de Vladislav Ier

1173-1178 : Sobeslav II le Prince des Paysans, duc, fils du précédent

1178-1189 : Frédéric Ier, duc, frčre du précédent

1189-1191 : Conrad II, duc, arričre-petit-fils de Conrad Ier

1191-1192 : Venceslas II, duc, fils de Sobeslav Ier

La lignée de Sobeslav Ier s'éteint avec le rčgne de Venceslas II († vers 1192), et vers 1200 toute la lignée des Přemyslides de Moravie, dont l'ultime représentant est Siffrid († 1227, chanoine d'Olmütz). C'est ainsi que, par la grâce de l’empereur germanique, le duc Ottokar Ier de Přemysl (1192–1193 puis 1197–1230) obtient en 1198 le titre de roi de Bohęme. Sa politique habile auprčs des empereurs Philippe de Souabe, Othon IV et Frédéric II lui permet d'obtenir en outre, par la bulle d'or d'Eger l'hérédité du titre, accordée par Frédéric II en 1212. Ŕ la mort de son frčre Vladislav Henri († 1222), margrave de Moravie, mort sans enfants, et l'expulsion de son cousin Děpold III (vers 1223), mort en exil, ses enfants obtiennent l’exclusivité des titres de la famille, si bien que dčs 1228, Ottokar Ier peut faire couronner son fils Venceslas Ier.

1192-1197 : Bretislav III, duc, petit-fils de Vladislav Ier

1197-1197 : Vladislav III, duc, fils du Vladislav II

1197-1230 : Ottokar Ier le Victorieux, duc puis roi en 1198, frčre du précédent

La politique expansionniste des Přemyslides s'amorce sous le rčgne de Venceslas Ier (1230–1253), qui a épousé Cunégonde de Souabe, fille de Philippe de Souabe et ničce du roi de Hongrie Béla IV. La dynastie atteint son apogée avec le rčgne d'Ottokar II de Bohęme (1253–1278), demi-frčre du précédent, dont le mariage avec Marguerite de Babenberg rendait possible l'accession au trône d’Autriche ; ils annexčrent plus tard la Styrie, le diocčse d'Eger, la Carinthie et la Carniole. Přemysl dut affronter une forte opposition de la noblesse de Bohęme, d’Autriche et des cantons alpins. Il fut vaincu par Rodolphe de Habsbourg en 1276 et trouva la mort deux ans plus tard ŕ la Bataille de Marchfeld. Venceslas II (1278 puis 1283–1305), le fils d'Ottokar II, sut tirer parti des déchirements entre nobles de Bohęme au terme de ces combats, pour renforcer le pouvoir central de la Couronne. Entre 1278 et 1283, la régence du prince Venceslas fut partagée entre Othon de Brandebourg pour la Bohęme, et Rodolphe de Habsbourg pour la Moravie. En 1300, Venceslas devint pour peu de temps roi de Pologne et l'année suivante il réunissait męme sous son sceptre le Royaume de Hongrie (qu'il transmit ŕ son fils Venceslas III) ; mais d'une part les conflits entre la noblesse de Pologne et celle de Hongrie, d'autre part la rancune de l'empereur allaient provoquer la chute des princes de Prague : le fils de Venceslas, Venceslas III (1305–1306) dut renoncer ŕ la Hongrie en 1304, car il ne disposait que de l'appui des comtes de Güssing, de la maison de Héder dans l'ouest du royaume, et de celui de Máté Csák en Slovaquie. La mort prématurée de son pčre, en 1305, le porta au trône de Bohęme ; mais dčs le 4 aoűt 1306, il était assassiné ŕ Olmütz au cours d'une campagne militaire contre la Pologne. Désormais, aucun des nombreux princes přemyslides ne faisait l'unité sur son nom. Henri de Lipa, dont l'arričre-petit-fils, Hynek Ptáček de Pirkstein (1404-1444) deviendra roi de Bohęme, aurait fait un prétendant sérieux, mais en tant que chef des Hussites, il était l'ennemi des princes de Habsbourg et du pape. C'est finalement son beau-pčre Georges de Poděbrady qui en 1456 devint roi de Bohęme.

Le mariage de la fille de Venceslas II, Élisabeth, avec Jean de Luxembourg en 1310, marque l'avčnement des princes de Luxembourg en Bohęme et en Moravie.

Ducs de Troppau, Ratibor, Jägerndorf, Leobschütz[modifier | modifier le code]

Nicolas (tchčque: Mikuláš ; allemand: Nikolaus) mort en 1318 fils légitimé du roi Ottokar II, est ŕ l'origine d'une branche de la dynastie des Přemyslides qui rčgne sur divers duchés de Silésie jusqu'au début du xvie sičcle: Duché d'Opava (allemand: Troppau), Duché de Racibórz (Ratibor), Duché de Krnov (Jägerndorf), Głubczyce (Leobschütz) et Ziębice (Münsterberg).

1278-1307 : Mikulas Ier duc de Troppau

1318-1365 : Mikulas II de Troppau duc de Ratibor en 1336 son fils ;

1366-1381 : Jean Ier de Troppau son fils Ratibor, Jägerndorf et Freundenthal ;

1381-1424 : Jean II de Troppau/Ratibor son fils ;

1385/1405-1406 : Mikulas IV son frčre associé ŕ Freudenthal.

Ducs de Opava (Troppau)[modifier | modifier le code]

1366-1381 : Venceslas Ier fils de Mikulas II ;

1366-1433 : Premysl Ier son frčre ;

1433-1452 : Guillaume d'Opava son fils ;

1452-1456 : Venceslas III d'Opava, († 1474), son fils ;

1452-1456 : Frédéric d'Opava († 1470), son frčre;

1452-1456 : Przemko III le Jeune († 1493), son frčre ;

1452-1464 : Arnost frčre de Guillaume ;

1433-1456 : Przemko II l'Aîné, († 1478), son frčre.

Ducs de Głubczyce (Leobschütz)[modifier | modifier le code]

1366-1394 : Mikulas III fils de Mikulas II ;

1433-1446 : Venceslas II fils de Premysl de Troppau ;

1433-1437: Mikulas IV/VI, son frčre associé ŕ Zlaté Hory ;

1447-1454 : Janusz, son fils ;

1447-1482 : Jean III, son frčre associé.

Ducs de Racibórz (Ratibor)[modifier | modifier le code]

1424-1456 : Venceslas II fils de Jean II Ferreus;

1456-1493 : Jean V/III le Jeune, son fils ;

1493-1506 : Mikulas VII son fils ;

1506-1506 : Jean VI/IV son frčre ;

1507-1521 : Valentin son frčre.

Ducs de Krnov (Jägerndorf)[modifier | modifier le code]

1424-1452 : Mikulas V, fils de Jean II Ferreus ;

1452-1474 : Jean IV l'Ancien († 1483) ,

1452-1474 : Venceslas III († 1478), associé ŕ Rybnik.

Note linguistique[modifier | modifier le code]

« Přemyslide » est un adjectif, correspondant ŕ la dynastie du męme nom, en référence au premier duc légendaire Přemysl le Laboureur.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liste des souverains de Bohęme

Liste des souverains de Moravie

Notes[modifier | modifier le code]

 Kosmova Kronika česká. Paseka, Praha-Litomyšl 2005, (ISBN 80-7185-515-4).

 Le fait que Boleslav n'ait régné qu'ŕ partir de 935 semble confirmé par le fait que ses premičres campagnes militaires contre Othon Ier sont datées de 936. Ces guerres marquent l'émergence d'un état de Bohęme unifié et centralisé.

 La Grande-Moravie dut résister longtemps, puisque l'évęché que Boleslav Ier avait tenté d'y établir ne fut confirmé que l'année suivant son décčs. Source: Michal Lutovský, Zdeněk Petráň: Slavníkovci (ISBN 80-7277-291-0)

 Cf. infra. 973

Liens externes[modifier | modifier le code]

Přemyslides filiation [archive] (cs)

Source[modifier | modifier le code]

(de) Europäische Stammtafeln Vittorio Klostermann, Gmbh Frankfurt am Main, 2004 (ISBN 3465032926), Die Herzoge von Böhmen I und die Fürsten von Mähren Tafel 54 , Die Herzoge von Böhmen II Tafel 55 , Die Könige von Böhmen Tafel 56 & Die Herzoge von Troppau, Jägerndorf, Leoschütz und Ratibor Tafel 18.

Libice nad Cidlinou

Libice nad Cidlinou

Blason de Libice nad Cidlinou
Héraldique

Drapeau de Libice nad Cidlinou
Drapeau

L'église Saint-Adalbert.
L'église Saint-Adalbert.

Administration

Pays

Drapeau de la République tchčque République tchčque

Région

Flag of Central Bohemian Region.svg Bohęme-Centrale

District

Nymburk

Région historique

Bohęme

Maire

Milan Kožíšek

Code postal

289 07

Démographie

Population

1 273 hab. (2017)

Densité

128 hab./km2

Géographie

Coordonnées

50° 07′ 40″ nord, 15° 10′ 49″ est

Altitude

190 m

Superficie

995 ha = 9,95 km2

Localisation

Géolocalisation sur la carte : République tchčque

Voir la carte topographique de République tchčque

City locator 14.svg

Libice nad Cidlinou

Voir la carte administrative de République tchčque

Liens

Site web

Site officiel [archive]

 

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Libice nad Cidlinou (en allemand : Libitz an der Zidlina) est une commune du district de Nymburk, dans la région de la Bohęme-Centrale, enRépublique tchčque. Sa population s'élevait ŕ 555 habitants en 20171.

Sommaire

  [masquer] 

1Géographie

2Histoire

3Source

4Notes et références

Géographie[modifier | modifier le code]

Libice nad Cidlinou se trouve ŕ 5 km ŕ l'est-sud-est de Poděbrady, ŕ 12 km au sud-est de Nymburk et ŕ 54 km ŕ l'est de Prague2.

La commune est limitée par Odřepsy au nord, par Opolany ŕ l'est, par Velky Osek au sud, et par Pňov-Předhradí, Oseček, Poděbrady et Choťánky ŕ l'ouest3.

Histoire[modifier | modifier le code]

La premičre mention écrite de la localité date de 981.

Source[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Libice nad Cidlinou » (voir la liste des auteurs).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Libice nad Cidlinou, sur Wikimedia Commons

 (cs) Population des communes de la République tchčque au 1er janvier 2017 [archive].

 Distances ŕ vol d'oiseau ou distances orthodromiques.

 D'aprčs geoportal.gov.cz [archive].

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Communes du district de Nymburk

 

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Districts de la région de Bohęme centrale

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Église Saint-Nicolas de Vršovice

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Église Saint-Nicolas.

Église Saint-Nicolas de Vršovice

Image illustrative de l'article Église Saint-Nicolas de Vršovice
Église Saint-Nicolas de Vršovice ŕ Prague

Présentation

Nom local

Kostel svatého Mikuláše

Culte

Catholique romain

Type

Église paroissiale

Rattachement

Troisičme Vicariat de Prague

Début de la construction

xie sičcle

Fin des travaux

1704

Géographie

Pays

Drapeau de la République tchčque Tchéquie

Ville

Prague

Coordonnées

50° 05′ 17″ nord, 14° 24′ 10″ est

Géolocalisation sur la carte : Prague

(Voir situation sur carte : Prague)

Église Saint-Nicolas de Vršovice

(Voir situation sur carte : République tchčque)

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L’église Saint-Nicolas (Kostel svatého Mikuláše) de Vršovice est une église située ŕ Prague en République tchčque.

Les origines de l'église remontent au xie sičcle bien que la façade du bâtiment de style baroque a été construite dans les xviiie et xixe sičcles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

 

Portail du baroque Portail du baroque

 

Portail de l’architecture chrétienne Portail de l’architecture chrétienne

 

Portail du catholicisme Portail du catholicisme

 

Portail de Prague Portail de Prague

 

Vršovci

Josef Mathauser – Záhuba Vršovců

Památka rodu Vršovců ve Vraclavi

Vršovci byl český raně středověký velmožský rod, který v 11. a na počátku 12. století významně ovlivňoval dějiny přemyslovského státu. Vršovci bývají vedle Municů a Těpticů uváděni jako příklad tzv. rané šlechty. Přemyslovci se Vršovce pokusili třikrát vyvraždit (poprvé v roce 1003, znovu asi 1014, naposled a opět ne důsledně v roce 1108 v obci Vraclav nedaleko Vysokého Mýta).

O původu rodu existují diskuze. Tradičně historici zastávají názor, že se jedná o starou pozemkovou šlechtu, vyskytují se i názory, že Vršovci byli úřednickou šlechtou. Kosmas Vršovce zmiňuje v souvislosti s vybitím Libice v roce 995. Vršovci měli za pomoc při útoku na Slavníkovce získat právě libické hradiště. Část historiků toto tvrzení přijalo (Gelasius Dobner poprvé, naposledy Dušan Třeštík), někteří k němu mají výhrady (Rudolf Turek, Jiří Sláma).

Silné pozice získal rod v 2. polovině 11. století, kdy se jeho přední člen Mutina stal pobočníkem a tajemníkem knížete Břetislava II. V roce 1108 jej dokonce zastupoval v době jeho nepřítomnosti. V této době byl i kastelánem litoměřické kastelánii. Další člen rodu, Božej byl kastelánem v Žatci.

Po vyvraždění v roce 1108 zůstala z rozsáhlého rodu naživu jen jedna rodina. Tito zbylí Vršovci dokázali do konce 12. století v podstatě získat zpět dřívější pozice. Nemoj II. se stal nejdříve kastelánem Litoměřicích a kolem roku 1160 i královským komorníkem. Jeho bratr Jarohněv bylkastelánem Žatci v dlouhém období mezi roky 1146/7  1177.

Vedle českých Vršovců existovala ve 12. století i moravská větev Dětřichovců (Hrutovců), kteří drželi pevné pozice v rámci znojemsko–bítovské provincie.

Josef Mathauser - Záboj Vršovců

 

 

Monument de la famille Vrsov ŕ Vraclav

Vršovci était une famille tchčque de magnats du Moyen Âge qui, au 11čme et au début du 12čme sičcle, a influencé de maničre significative l'histoire de l'état de Přemyslid. Les Vršovci sont listés ŕ côté des Muni et Těptice comme exemple de la prétendue noblesse précoce. les Přemyslides ont essayé d'assassiner trois fois les Vršovec (pour la premičre fois en 1003, encore vers 1014, le dernier et pas toujours en 1108 dans le village de Vraclav prčs de Vysoké Mýto).

Il y a des discussions sur l'origine du genre. Traditionnellement, les historiens croient que c'est une ancienne noblesse terrestre, il y a aussi des opinions selon lesquelles Vršovci était un gentleman du recensement. Kosmas Vršovce mentionne dans le cadre de la libération de Libice en 995. Les Vršovci ont aidé Slavníkovce ŕ acquérir un juste établissement fortifié. Certains historiens ont accepté cette revendication (Gelasius Dobner pour la premičre fois, Dušan Třeštík), dont certains ont des réservations (Rudolf Turek, Jiří Sláma).

Une position forte a été acquise dans la seconde moitié du 11čme sičcle, lorsque son membre principal, Mutin, est devenu aide et secrétaire du prince Bretislav II. En 1108, il l'a męme représenté au moment de son absence. Ŕ cette époque, il était également un Castan dans le Litoměřice castellan. Un autre membre de la famille, Dieu était un castellan ŕ Žatec.

Aprčs l'abattage en 1108, une seule famille est restée vivante de la grande famille. Ces Vršovci restants ont pu retrouver des positions antérieures d'ici la fin du 12čme sičcle. Nemoj II. est devenu le premier castellan ŕ Litoměřice et vers 1160 également le chambellan du roi. Son frčre Jarohnev était une reine ŕ Žatec depuis longtemps entre 1146/7 et 1177.

En plus du Vršov tchčque, il y avait aussi une branche moravienne de la branche Dětřichov (Hrutovce) au XIIe sičcle, qui occupait des postes solides dans la province de Znojmo-Bítov.

Josef Mathauser - Záboj Vršovců

 

 

Monument of the Vrsov family in Vraclav

Vršovci was a Czech  family of magnats, which in the 11th and the beginning of the 12th century significantly influenced the history of the Přemyslid state. The Vršovci are listed next to the Muni and Těptice as an example of so-called early nobility.the Přemyslovci tried to murder Vršovec three times (for the first time in 1003, again about 1014, the last and not again consistently in 1108 in the village of Vraclav near Vysoké Mýto).

There are discussions about the origin of the genus. Traditionally, historians believe that this is an old land nobility, and there are also opinions that Vrsovci were a gentleman. Kosmas Vršovce mentions in connection with the discharge of Libice in 995. The Vršovci had the help of an attack on Slavníkovce to obtain a just fortified settlement. Some historians have accepted this claim (Gelasius Dobner, for the first time, lastly Dušan Třeštík), some of whom have reservations (Rudolf Turek, Jiří Sláma).

A strong position was gained in the second half of the 11th century, when his leading member Mutin became an aide and secretary of the prince Bretislav II. In 1108, he even represented him at the time of his absence. At that time he was also a castan in the Litoměřice castellan. Another member of the family, God was a castellan in Žatec.

After the slaughter in 1108, only one family remained alive from the large family. These remaining Vršovci were able to regain previous positions by the end of the 12th century. Nemoj II. became the first castellan in Litoměřice and around 1160 also the king's chamberlain. His brother Jarohnev was a queen in Žatec for a long time between 1146/7 and 1177.

In addition to the Czech Vršov, there was also a moravian branch of the Dětřichov (Hrutovce) branch in the 12th century, who held firm positions within the province of Znojmo-Bítov.Obsah

  [skrýt] 

1Vyvraždění Vršovců

2Reference

3Literatura

4Související články

5Externí odkazy

Vyvraždění Vršovců[editovat | editovat zdroj]

Snad na 3000 členů rodu Vršovců bylo povražděno roku 1108 na příkaz knížete Svatopluka.[1] Český kronikář Kosmas ve své kronice popisuje scénu, jež se odehrála 28. října roku 1108 na pražském tržišti a jíž byl očitým svědkem:

Nemohl jsem se dověděti, kolik hlav z tohoto rodu bylo vydáno na smrt, protože nebyli zabiti ani jednoho dne, ani na jednom místě. Neboť jedni byli vedeni na tržiště a jako dobytek byli skoleni, jiní byli na hoře Petříně sťati, mnoho jich bylo povražděno v domech nebo na ulicích. Ale co mám říci o smrti synů Mutinových, jejichž smrt byla snad nad každou jinou smrt ukrutnější? Byli to hodní hošíci, v tváři sliční, na pohled líbezní, jakých by ani bystrý umělec v bílé slonovině, ani malíř na stěně nedovedl vypodobiti. Neboť jsme je viděli, jak byli žalostivě vlečeni na tržiště, a slyšeli, jak častokrát volali: Máti má, máti má! až je oba krvavý kat, jako prasátka je drže v podpaží, podřezal nožem.

Josef Mathauser - Záboj Vršovců

 

Peut-ętre que 3000 membres Vršovců de la famille ont été assassinés en 1108, au commandement du prince Svatopluk. [1] chroniqueur tchčque Cosmas dans sa chronique décrit la scčne qui a eu lieu le 28 Octobre ŕ 1108, le marché de Prague et qui a été un témoin oculaire:

"Je ne pouvais pas savoir combien de chefs de cette famille sont mis ŕ mort parce qu'ils n'ont été tués ni le jour ni le lieu. Parce que certains ont été conduits sur le marché et que le bétail ont été mis ŕ mort, d'autres ont été décapités sur le mont Petrin, un grand nombre ont été massacrés dans les maisons ou dans les rues. Mais qu'est-ce que je peux dire au sujet de la mort des enfants Mutinových dont la mort était peut-ętre sur toute autre ukrutnější de mort? Ils étaient bons hošíci, le beau visage, ŕ la grande joie de vue, ce serait męme artiste perspicace en ivoire blanc, ni un peintre sur le mur ne pouvait pas vypodobiti. Parce que nous les avons vus comme ils ont été traînés sur le marché d'un air piteux, et entendu souvent ils ont pleuré ma mčre, moi mčre! jusqu'ŕ ce que les chats sanglants, comme une tirelire tient ŕ son bras, il tailladé avec un couteau. "

osef Mathauser - Záboj Vršovců

 

Perhaps 3000 members of the Vrsov family were slaughtered in 1108 at the command of Prince Svatopluk. [1] The Czech chronicler Kosmas, in his chronicle, describes the scene that took place on October 28, 1108, at the Prague marketplace, which he was eyewitness:

"I could not know how many heads of this family were born to death because they were not killed either day or place. For some were led to the marketplace, and as cattle they were trained, others were cut off on the hill of Petrin, many were slaughtered in the houses or on the streets. But what should I say about the deaths of the sons of Mutin, whose death was more cruel than any other death? They were good boys, in the face of a hilarious, to a look of love that neither a bright white ivory artist nor a painter on the wall could make out. For we saw them being trampled down at the marketplace, and they heard how often they called: Mother, my mother! when the two bloody cats are, like the piggy pigs in the armpit, cut with a knife. "

— Kosmova kronika[2]

 

Reference[editovat | editovat zdroj]

Skočit nahoru Ecce Homo – vyvraždění Vršovců“. Český rozhlas.

Skočit nahoru Svatopluk (vyvraždění Vršovců)“. Český rozhlas.

Literatura[editovat | editovat zdroj]

(latinsky) Chronica Boemorum

František Loskot: Kronika Vraclavská, Obec Vraclav, Praha 1908

(latinsky) Thietmar Merseburský: Thietmari Merseburgensis episcopi Chronicon

(latinsky) Jan Długosz: Annales seu cronici incliti regni Poloniae

(latinsky) Simon Okolski: Orbis Polonus – svazek 2, Krakov 1642, str. 581-602

KOPAL, Petr. Neznámý známý rod. Pokus o genealogii Vršovců. Sborník archivních prací. 2001, roč. 51, čís. 1, s. 3–84. ISSN 0036-5246.

(německy) Josef Teige: Blätter aus der altböhmischen Genealogie – Slavnikiden / Die Vrsovcen / Die Herren von Lichtenburg, Damböck 2005, ISBN 3-900589-45-3

TŘEŠTÍK, Dušan. Kosmova kronika : studie k počátkům českého dějepisectví a politického myšlení. Praha : Academia, 1968. 251 s.

ŽEMLIČKA, Josef. Čechy v době knížecí 1034–1198. 2. vyd. Praha : Nakladatelství Lidové noviny, 2007. 712 s. ISBN 978-80-7106-905-8.

Související články[editovat | editovat zdroj]

Seznam českých, moravských a slezských šlechtických rodů

Externí odkazy[editovat | editovat zdroj]

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O hradě Vratislavi a jeho podhradí (výňatek z Kroniky vraclavské

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Portály: Středověk

Munice (Hluboká nad Vltavou)

Munice


Kaple v Municích

Základní informace

Charakter sídla

vesnice

Počet obyvatel

214 (2011)

Domů

73

Lokalita

PSČ

373 41

Součástobce

Hluboká nad Vltavou

Okres

České Budějovice

Katastrální území

Munice (5,7 km˛)

Zeměpisné souřadnice

49°3′44″ s. š., 14°24′26″ v. d.

Munice

Red pog.svg

Munice

Další údaje

Web

www.obecmunice.estranky.cz

Kód části obce

39616

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Jak číst infoboxalt="Jak číst infobox" srcset="//upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/Information-silk.svg/24px-Information-silk.svg.png 1.5x, //upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/Information-silk.svg/32px-Information-silk.svg.png 2x" data-file-width=16 data-file-height=16 v:shapes="_x0000_i1033"> Zdroje k infoboxu a částem obce.
Některá data mohou pocházet z datové položky.

Munice (číslo pomnožné) jsou vesnice ležící na silnici z Hluboké nad Vltavou do Zlivi přibližně jeden kilometr západně od konce zástavby Hluboké nad Vltavou, jejíž jsou místní částí. V roce 2011 zde trvale žilo 214 obyvatel.[1] Sídlem protéká Munický potok napájející Munický rybník.

Obsah

  [skrýt] 

1Historie

2Pamětihodnosti

3Reference

4Externí odkazy

Historie[editovat | editovat zdroj]

Selské baroko – stavení čp. 5

Ottův slovník tvrdí, že ves Munice a s ní spojený rod Municů (též Munice, Municové) jsou připomínány již v jedenáctém století. První písemná zmínkao vesnici pochází až z roku 1384.[2] V osadě se dochovaly stavby ve stylu selského baroka, novorománská kaple na návsi.

V letech 1850-1867 byly Munice součástí obce Zliv. Poté byly samostatnou obcí až do roku 1964, kdy byly připojeny k Hluboké[3].

Pamětihodnosti[editovat | editovat zdroj]

Usedlosti čp. 19, 20 a 23

Kaple na návsi

Hasičská zbrojnice

Kamenná studna

Křížky

Reference[editovat | editovat zdroj]

Skočit nahoru Český statistický úřad. Statistický lexikon obcí České republiky 2013. Praha : Český statistický úřad, 2013. 900 s. Dostupné online. ISBN 978-80-250-2394-5. S. 166.

Skočit nahoru Český statistický úřad. Historický lexikon obcí České republiky 1869–2005 (1. díl). Praha : Český statistický úřad, 2006. 760 s. Dostupné online.ISBN 80-250-1310-3. S. 190.

Skočit nahoru KOVÁŘ, Daniel. Českobudějovicko - I. levý břeh Vltavy. 1. vyd. České Budějovice : Veduta, 2008. 239 s. ISBN 978-80-86829-40-1.

Externí odkazy[editovat | editovat zdroj]

Logo Wikimedia Commons Obrázky, zvuky či videa k tématu Munice ve Wikimedia Commons

vzpomínané oficiální stránky Hluboké

selské baroko

další zdroje

Ottův slovník naučný: illustrovaná encyklopedie obecných vědomostí, J. Otto, 1888–1909

[skrýt]Části města Hluboká nad Vltavou

 

 

Části obce

Hluboká nad Vltavou

Bavorovice

Buzkov

Hroznějovice

Jaroslavice

Jeznice

Kostelec

Líšnice

Munice

Poněšice

Purkarec

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